Quand les anges tombent

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Roman - Noir

Quand les anges tombent

Tueur en série - Hard boiled - Enlèvement MAJ mercredi 22 octobre 2014

Note accordée au livre: 4 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 19 €

Jacques Olivier Bosco
Paris : Jigal, septembre 2014
328 p. ; 21 x 14 cm
ISBN 979-10-92016-27-7
Coll. "Polar"

Dure limite

On enlève des enfants, à Paris ou ailleurs. Cinq enfants de notables qui, tous, ont eu affaire à un truand surnommé Vigo le Noir, accusé d'être le "Tueur des piscines", un étrangleur d'enfants. Vigo, considéré comme mort après un invraisemblable accident d'avion qui a un jour pulvérisé une centrale. Or Vigo est bien vivant et veut faire rouvrir son procès en clamant son innocence... Les fameuses analyses d'ADN ont pourtant confirmé son identité, mais comme vont le découvrir un préfet aveuglé par la rage, une procureure tenace et bien d'autres pions entraînés dans ce drame, la vérité est plus complexe, plus invraisemblable encore...
On a à peine le temps de se remettre des uppercuts que sont chaque roman de Jacques Olivier Bosco, chef de file du renouveau du genre dure-à-cuire modernisé, qu'un nouveau arrive : à croire que sa rage d'écrire équivaut à celle de ses personnages hauts en couleur rappelant l'ère des Ventura et Belmondo. Une fois de plus, on boucle sa lecture délicieusement vidé après ces pages trempées dans l'acide même si, cette fois, l'auteur expérimente en multipliant les personnages au cours d'une intrigue aux nombreuses ramifications.
On peut dire que le côté TGV fou sur des rails embrasés que sont ses romans depuis le séminal et outrancier Le Cramé se dilue quelque peu, mais on ne peut tout de même pas lui reprocher de ne pas resservir la même soupe... Car à cinq romans, il est l'heure des bilans, et il est désormais évident que, à la façon d'un Serge Brussolo, il faudra juger l'auteur sur son œuvre et non sur ses romans mis à part. Mais pour l'instant, il reste l'une des voix les plus singulières du noir français et du polar tout court. Si vous n'avez pas encore tenté l'expérience, vous savez ce qu'il vous reste à faire...

Citation

Son visage affichait le mutisme du taulard qui n'a rien à dire, rien à gagner.

Rédacteur: Thomas Bauduret mercredi 22 octobre 2014
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