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Week-end en enfer
Grand format
Inédit
Tout public
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Sebastian Danchin
Paris : Archipel, août 2014
350 p. ; 24 x 16 cm
ISBN 978-2-8098-1548-1
Coll. "Suspense"
Jamais sans ma bille
Abbie et trois de ses amies sont en partance pour Monte Carlo. Lorsqu'on les invite sur un yacht, nos fêtardes ne refusent pas, quitte à donner des coups de canif au contrat de mariage... Mais, le lendemain, c'est la police qui les attend. Leur compagnon d'un soir n'était autre que le président de la République française incognito (!), qui vient tout juste d'être abattu dans sa voiture. Voilà nos fêtardes accusées de terrorisme... Seul le témoignage d'un acteur sur le retour pourrait les dédouaner, mais ce dernier ne fait que les accabler. Pourquoi ? Qui est derrière cette machination ?
Répétons-le, les produits de l'usine Patterson sont un genre en eux-mêmes et ne peuvent se juger en comparaison à d'autres (sinon ceux qui cherchent à surfer sur la vague — qui a dit Robert Crais ?), apportant leur lot de sensations à la façon d'une série télévisée aux épisodes immuables. Là, on peut dire que le point de départ ne brille pas par sa vraisemblance, pas plus que le reste d'ailleurs, passant du roman de cour au récit de prison de femmes pour finir par la classique course-poursuite prélude au happy-end de rigueur. On évite cependant la démagogie xénophobe chère aux auteurs de seconde zone. L'ennui, c'est que le mobile du meurtre n'est également pas très crédible et, surtout, éventé dans une scène du début dont on aurait pu facilement se passer. On dirait ces romans féminins politiquement corrects des années 1990 ou le "komplot des meks" était censé tout justifier (mais si on inversait les sexes, dans la fiction populaire, toute suggestion d'adultère du mari justifierait systématiquement les pires tourments, enfin, sauf pour la partenaire forcément innocente, pure et virginale...). Un épisode rocambolesque en diable et mi-figue mi-raisin au final, mais peu importe : le prochain est déjà là...
Citation
Denis Giscard était le responsable adjoint de l'unité chargée de la sécurité présidentielle, le Groupe de sécurité de la présidence de la République. Il m'a immédiatement rappelé son ancien patron, Luc Cousineau. Bâti comme un catcheur, il avait le regard aigu propre à tous les gardes du corps et le maintien rigide d'un soldat de métier.