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INRI : le procès de Jésus
Grand format
Inédit
Tout public
138 p. ; 21 x 14 cm
ISBN 978-2-7056-8888-2
Coll. "Littérature"
On s'en lave les mains...
Jérusalem. Pessah approche. L'effervescence révolutionnaire gagne toute la ville, sous domination romaine. Des milliers de juifs sont en route, muent par une sourde colère, tandis qu'un homme monté sur une ânesse franchit les portes de la ville. Jésus, un piège tendu par Rome ? Mais Rome et les grands prêtres n'ont-ils pas passé des accords pour qu'aucun trouble ne vienne entacher les fêtes qui se préparent ? Arrêté, l'homme est conduit devant le Grand Prêtre. Une audition plus qu'un interrogatoire. Bienveillante. Tous tentent de sauver Jésus, contre lui-même, entêté qu'il est à refuser de répondre. S'est-il lui-même nommé Messie ? Nul ne parvient à lui faire prononcer les paroles sacrilèges. Rusé, l'homme l'a laissé dire. De finasserie en finasserie, le procès de Jésus sombre dans une langue affectée, et une économie théologique indigente. Seul Jésus semble ne rien comprendre à la tentative désespéré de le sauver. Et puisqu'il s'entête, au fond, tout le monde peut s'en laver les mains. Ce n'est finalement ni Pilate, ni le Grand Sanhédrin qui le condamnent, mais lui-même, par une sorte de masochisme délirant. Le procès de Jésus n'a ainsi pas vraiment lieu, sinon celui de son péché d'orgueil, dans cette pièce conçue pour combattre la thématique du peuple juif déicide. Et finalement, ce qui en ressort c'est que Jésus serait mort parce qu'il avait une étrange façon de répondre aux questions...
Citation
Tu sentiras le pieu de fer trouer les paumes de tes deux mains.