Cadavre 19

- Il fait chaud, hein ? C'est ici que les trois personnes de Cedar Rapids sont mortes de soif. Je peux vous offrir un verre ? Je vous emmène ? Je vais jusqu'à Carson City. - Pourquoi pas ? Ça ou rester en rade...
Dick Powell - Même les assassins tremblent
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

La Cité sous les cendres
Dix ans ont passé depuis que Danny Ryan et son fils ont dû fuir Providence et la vengeance d'une fami...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

jeudi 21 novembre

Contenu

Roman - Thriller

Cadavre 19

Psychologique - Médical MAJ lundi 15 décembre 2014

Note accordée au livre: 1 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 18,9 €

Belinda Bauer
Rubbernecker - 2013
Christine Rimoldy (notes et index)
Paris : Fleuve, septembre 2014
378 p. ; 23 x 14 cm
ISBN 978-2-265-09720-9
Coll. "Fleuve noir. Thriller"

Route 666

Patrick Fort, un jeune étidiant autiste, est témoin d'un accident de voiture qui plonge un vieil homme dans le coma. Peu après, lui et sa bande de carabins doivent disséquer une série de cadavres numérotés dans l'enceinte de l'hôpital universitaire de Cardiff pour leurs cours d'anatomie. Mais Patrick fait une fixation sur le "Cadavre 19", dont la mort ne lui paraît pas si naturelle. Et il découvre qu'il partageait la chambre de l'accidenté qui commençait à sortir de son coma. Accidenté qui meurt subitement en pleine rémission...
En fait de syndrome d'Asperger, ce roman souffre de deux syndromes : celui d'une forme de roman anglais en errance où il est parfois difficile de voir comment un événement A mène à un événement B au point d'être parfois nébuleux et, l'autre, celui du besoin de noircir de la page quoi qu'il arrive. On met un temps fou pour en arriver au fait loin de la rigueur quasi-mathématique propre au polar. Certaines intrigues parallèles comme celle de l'infirmière séduisant son patron, puis tombant enceinte relève plus de la Clinique de la Forêt-Noire que d'un thriller, fut-il industriel... Quant à l'intrigue policière, elle est des plus minces. Non, le plus intéressant du roman, ce qui prouve que Belinda Bauer a malgré tout du talent, c'est ce personnage d'autiste dont on suit avec joie le cheminement interne, montrant qu'il n'agit pas de façon irrationnelle, mais selon une logique qui lui est propre et n'est juste pas celle de la société telle qu'on l'admet communément (un épisode dans un magasin d'habillement est très drôle). L'auteur évite ici tant le larmoyant que la condescendance et touche juste. On eût aimé que le reste du roman témoigne de la même rigueur...

Citation

Cela faisait sept ans que Jean Botti travaillait dans le service des soins intensifs de neurologie. Elle avait tout vu : des miracles, et des meurtres, aussi.

Rédacteur: Thomas Bauduret lundi 15 décembre 2014
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page