Contenu
Poche
Réédition
Tout public
Traduit de l'anglais par Marie-Louise Navarro
Paris : Le Masque, mai 2009
252 p. ; 18 x 11 cm
ISBN 978-27024-3450-5
Coll. "Masque jaune", 2522
Jane Austen au pays de Sherlock...
Un enfant disparaît. Sa mère, au passé de comédienne, mal vue de ses voisins, signale sa disparition au commissariat. Mike Burdell, inspecteur de police prématurément veuf, père très prude de deux enfants, mène l'enquête tout en cherchant une femme, pour cause de libido envahissante... On la plaint d'avance !
Bref, tout au long du roman, l'unique question qu'on se pose, avec toujours plus de découragement au fil des pages, est de savoir si Mike Burdell va réussir à concrétiser avec la mère du petit garçon. Avec l'énigme en retrait qui se fait oublier et qui reste à résoudre. Le Petit été de la Saint-Luc manque cruellement de tout ce qui fait un bon polar Outre l'absence de détails géographiques qui permettent de s'imprégner des lieux, les indications psychologiques des personnages font également défaut. Au point de se demander, à propos de certaines pensées prêtées aux uns et aux autres, comment ils réussissent à se forger une opinion. Tout nous rappelle cruellement que ce roman de 1971 ne passe pas l'épreuve du temps... La traduction surannée, faisant parler au passé simple certains protagonistes, aurait besoin d'un dépoussiérage en règle.
Finalement on est plus proche d'Orgueil et Préjugés que de Conan Doyle... Seule consolation, Mike Burdell finit par trouver LA femme. Ouf !
Citation
Il pourrait lui donner un autre enfant, pensa-t-il, fier de sa virilité [...] Il l'espéra, car ainsi elle serait obligée de l'épouser.