k-libre - auteur - King Vidor

La pire chose quand on ne peut pas avoir d'enfant, c'est qu'on finit par voir des bébés partout. Et la pire chose quand on invente des tas d'histoires - ou, plus exactement, quand on évolue dans une bulle de mensonges aux contours perpétuellement changeants -, c'est qu'on s'enferre dans un univers virtuel toujours plus tordu, toujours moins crédible. Au bout du compte, j'ai du mal à me rappeler qui je suis vraiment.
Samantha Hayes - Les Mères
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

La Cité sous les cendres
Dix ans ont passé depuis que Danny Ryan et son fils ont dû fuir Providence et la vengeance d'une fami...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

samedi 23 novembre

Contenu

King Vidor

MAJ jeudi 26 juin 2014
© D. R.

Biographie King Vidor


Naissance à Galveston le 08 février 1894.
Mort à Paso Robles le 01 novembre 1982.
Originaire du Texas où son grand-père, réfugié de la Révolution hongroise de 1848, s'est établi, King Vidor n'a que six ans quand il survit au grand ouragan qui sévit sur sa ville natale. Un événement qu'il relatera dans le numéro de mai 1935 du magazine Esquire sous le titre "Southern Storm".
Il débute sa carrière professionnelle comme caméraman de films d'actualité et projectionniste de cinéma. En 1913, il réalise son premier documentaire, La Grande parade militaire, puis s'installe en 1915 à Hollywood où il est tout d'abord scénariste et réalisateur pour une série de six courts-métrages sur la délinquance juvénile pour le juge Willis Brown.
Marié à l'actrice de films muets Florence Vidor, il travaille par la Goldwyn et s'octroie un certain succès notamment à travers sa réalisation de La Grande parade (1925), considéré comme l'un des meilleurs films muets des années 1920, et qui est un film épique pacifiste. Ce succès ouvre les voies du financement au réalisateur qui alors est influencé par l'expressionnisme allemand incarné par Murnau. Il tourne en 1928 un drame réaliste,La Foule, avant de s'orienter vers des comédies.
L'arrivée du parlant est synonyme de changement de genre. King Vidor se lance dans le film noir et, surtout, dans le western avec un succès contrasté. Non crédité pour des scènes qu'il tourne en noir et blanc au Kansas pour Le Magicien d'Oz (1939), il dirige Spencer Tracy dans Le Grand passage (1940), Gregory Peck dans Duel au soleil (1946) et Kirk Douglas dans L'Homme qui n'a pas d'étoile (1955) avant de conclure sa carrière par deux grandes fresques cinématographiques hollywoodiennes, Guerre et Paix avec Audrey Hepburn et Henry Fonda (1956) et Salomon et la Reine de Saba avec Yul Brynner et Gina Lollobrigida(1959).
King Vidor est considéré comme l'un des réalisateurs les plus créatifs dans l'histoire de Hollywood qui, malgré une réputation de dissident du système, a acquis un grand respect à travers une carrière riche étalée sur plus de quarante ans tant dans le cinéma muet que le parlant.
Marié successivement à Florence Arto, Eleanor Boardman et Elizabeth Hill, celui qui avait rejoint en 1944 l'anti-communist Motion Picture Alliance for the Preservation of American Ideals a été vainement nommé cinq fois aux Oscars avant de recevoir le titre honorifique en 1979.


Bibliographie*

Réalisateur :

Actualité

  • 30/01 Cinéma: Fuller, Aldrich, Siegel & Peckinpah : de la violence à la passion
  • 01/01 Cinéma: La Passion et ses travers
  • 17/07 Cinéma: Film noir et Raoul Walsh à l'Action Christine
  • 27/06 Cinéma: Western et Kirk Douglas
    Le ciné-club parisien L'Action Christine continue son inlassable exploration des films de (mauvais) genres, que ce soit par un biais thématique, de réalisateurs ou d'acteurs. Cette semaine, il s'arrête à la fois sur le western et sur Kirk Douglas. Commençons par ce dernier. Il fait l'objet d'une rétrospective où le spectre de son talent est mis à bonne épreuve. Si l'on ne peut que regretter l'absence du très bon Out of the Past de Jacques Tourneur (il est vrai qu'il doit se contenter du second rôle, puisque le premier est dévolu à Robert Mitchum), comment ne pas s'enthousiasmer des Sentiers de la gloire ou des Vikings ? Bien sûr, ces deux films ne sont aucunement noirs, mais les sujets et les genres ne sont pas si loin que ça. Le premier est un film de guerre qui dénonce la guerre, le second un film d'aventure (qui ne dénonce pas l'aventure). Sans oublier L'Emprise du crime, qui a lui seul fait que l'on assume d'avoir proposé en cette dépêche toute la programmation d'un acteur fabuleux... La deuxième thématique de la semaine touche un genre connexe au noir. Il s'agit du western. Mais le western avec un grand W, l'un de ceux qui broient du colt et de la winchester. les films pour la plupart sont connus de tous. Grandioses bien évidemment. Malheureusement peut-être les Indiens n'ont qu'à bien se tenir. Il n'empêche qu'il y a là l'occasion de passer quelques heures dans une salle obscure sans s'en rendre compte !

    Festival 1 : Kirk Douglas

    "Kirk Douglas fut une des douze plus grandes stars hollywoodiennes des décennies 1950-1970, mais son professionnalisme exigeant, sa volonté d'indépendance vis-à-vis des grands studios, son caractère intransigeant, le firent considéré comme une 'maverick star'. Très rapidement, il créa sa propre maison de production 'Bryna' afin de pouvoir réaliser des films dans lesquels il pouvait défendre des idées qui lui tenaient à cœur, et qui, bien souvent, était jugées progressistes. Ne cherchant pas, comme la plupart des stars, à ne tenir que des 'beaux rôles', il n'hésitait pas à jouer des personnages négatifs si le scénario, qu'il étudiait soigneusement, traitait un sujet intéressant, et pas simplement susceptible d'être distractif. Ainsi, il travailla avec les plus grands réalisateurs, Aldrich, Fleischer, Hawks, Huston, Kazan, Kubrick, Mankiewicz, Mann, Minnelli, Wilder, Wyler... marquant de sa forte personnalité des œuvres majeures du cinéma.
    Après la réédition de L'Emprise du crime, nous vous proposons de revoir ou de découvrir quelques uns des meilleurs films de sa longue carrière, dans lesquels nous pouvons juger de sa présence indéniable et de la vérité de son interprétation quel que soit le type humain qu'il incarne.
    Le mercredi 27 juin, la séance de 19 heures est présentée par Dennis Broe, écrivain et universitaire américain, spécialiste du film noir.

    Mercredi 27 juin :
    L'Emprise du crime, de Lewis Milestone (The Strange Love of Martha Ivers, 14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Jeudi 28 juin :
    Les Vikings, de Richard Fleischer (The Vikings, 14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Vendredi 29 juin :
    L'Homme qui n'a pas d'étoile, de King Vidor (Man Without a Star, 14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 30 juin :
    Les Sentiers de la gloire, de Stanley Kubrick (Paths of Glory, 14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 1er juillet :
    L'Emprise du crime, de Lewis Milestone (The Strange Love of Martha Ivers, 14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Lundi 2 juillet :
    Le Reptile, de J. L. Mankiewicz (There Was a Crooked Man, 14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Mardi 3 juillet :
    L'Arrangement, de Elia Kazan (The Arrangement, 14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).

    Festival 2 : Western

    "Du 27 juin au 10 juillet, les cinémas Action vous proposent de voir ou revoir des grands classiques du westerns. Cette semaine, de L'Appât à L'Homme des hautes plaines, de Ford, Mann, Ray, Eastwood, etc. Pour tous les goûts, à ne pas manquer ! "

    Mercredi 27 juin :
    L'Homme des hautes plaines, de Clint Eastwood (High Plains Drifter, 14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 28 juin :
    L'Or du Hollandais, de Delmore Daves (The Badlanders, 14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 29 juin :
    Rio Bravo, de Howard Hawks (Rio Bravo, 14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Samedi 30 juin :
    L'Appât, d'Anthony Mann (The Naked Spur, 14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 1er juillet :
    La Chevauchée fantastique, de John Ford (Stagecoach, 14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 2 juillet :
    Le Brigand bien-aimé, de Nicholas Ray (The True Story of Jesse James, 14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heure).
    Mardi 3 juillet :
    La Charge héroïque, de John Ford (She Wore a Yellow Ribbon, 14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heure).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél; : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : L'Homme qui n'a pas d'étoile |Richard Fleischer |Jacques Tourneur |Nicholas Ray

* Bibliographie actuellement recensée sur le site



publicité

Pied de page