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King Vidor
Biographie King Vidor
Naissance à Galveston le 08 février 1894.
Mort à Paso Robles le 01 novembre 1982.
Originaire du Texas où son grand-père, réfugié de la Révolution hongroise de 1848, s'est établi, King Vidor n'a que six ans quand il survit au grand ouragan qui sévit sur sa ville natale. Un événement qu'il relatera dans le numéro de mai 1935 du magazine Esquire sous le titre "Southern Storm".
Il débute sa carrière professionnelle comme caméraman de films d'actualité et projectionniste de cinéma. En 1913, il réalise son premier documentaire, La Grande parade militaire, puis s'installe en 1915 à Hollywood où il est tout d'abord scénariste et réalisateur pour une série de six courts-métrages sur la délinquance juvénile pour le juge Willis Brown.
Marié à l'actrice de films muets Florence Vidor, il travaille par la Goldwyn et s'octroie un certain succès notamment à travers sa réalisation de La Grande parade (1925), considéré comme l'un des meilleurs films muets des années 1920, et qui est un film épique pacifiste. Ce succès ouvre les voies du financement au réalisateur qui alors est influencé par l'expressionnisme allemand incarné par Murnau. Il tourne en 1928 un drame réaliste,La Foule, avant de s'orienter vers des comédies.
L'arrivée du parlant est synonyme de changement de genre. King Vidor se lance dans le film noir et, surtout, dans le western avec un succès contrasté. Non crédité pour des scènes qu'il tourne en noir et blanc au Kansas pour Le Magicien d'Oz (1939), il dirige Spencer Tracy dans Le Grand passage (1940), Gregory Peck dans Duel au soleil (1946) et Kirk Douglas dans L'Homme qui n'a pas d'étoile (1955) avant de conclure sa carrière par deux grandes fresques cinématographiques hollywoodiennes, Guerre et Paix avec Audrey Hepburn et Henry Fonda (1956) et Salomon et la Reine de Saba avec Yul Brynner et Gina Lollobrigida(1959).
King Vidor est considéré comme l'un des réalisateurs les plus créatifs dans l'histoire de Hollywood qui, malgré une réputation de dissident du système, a acquis un grand respect à travers une carrière riche étalée sur plus de quarante ans tant dans le cinéma muet que le parlant.
Marié successivement à Florence Arto, Eleanor Boardman et Elizabeth Hill, celui qui avait rejoint en 1944 l'anti-communist Motion Picture Alliance for the Preservation of American Ideals a été vainement nommé cinq fois aux Oscars avant de recevoir le titre honorifique en 1979.
Bibliographie*
Réalisateur :
- 1955 - L'Homme qui n'a pas d'étoile (Sidonis "Western de légende", mars 2011)
Actualité
- 30/01 Cinéma: Fuller, Aldrich, Siegel & Peckinpah : de la violence à la passion
- 01/01 Cinéma: La Passion et ses travers
- 17/07 Cinéma: Film noir et Raoul Walsh à l'Action Christine
L'Action Christine* comme à son habitude après avoir mis à l'affiche Manpower, de Raoul Walsh, dédie une semaine au réalisateur américain. Pendant sept jours, vous pourrez voir autant de films abordant de multiples genres du western au film noir. De quoi vous immerger dans des mauvais univers avec plaisirs. On s'y attendait également, mais il y a un prolongement du Film noir avec des films de Fritz Lang et de Richard Fleischer (entre autres). De quoi s'émerveiller de la maîtrise de ces réalisateur dans le clair-obscur.
Festival 1 : Raoul Walsh
"Mon principal objectif a toujours été de divertir. Beaucoup de metteurs en scène ont choisi de se dévouer à un thème particulier ou à un certain genre de films : par exemple, Alfred Hitchcock avec ses films à suspense qui sont à la fois excellents et d'une grande richesse, George Roy Hill avec ses comédies vigoureuses ou Francis Ford Coppola avec ses sagas violentes. Personnellement, toujours en quête de cette chose nébuleuse qui passionne les cinéphiles, j'ai touché à tous les genres de films possibles et imaginables, depuis Au service de la gloire sur la Première Guerre mondiale, jusqu'au Mexique où je suis monté à cheval avec Pancho Villa pour le tournage de Life of Villa, et plus tard à Londres pour tourner Capitaine sans peur. J'allais n'importe où faire n'importe quel film pourvu qu'il puisse plaire au plublic. Je n'étais jamais réticent pour aborder un travail auquel je croyais, quelle que soit sa difficulté et le but vers lequel il me conduirait. Je n'ai jamais recherché une source d'inspiration dans un genre précis. J'ai toujours cherché une histoire, quel que soit le thème ou l'origine, qui semble convaincante au niveau de son intensité dramatique. Après avoir fait le choix qui s'impose, j'essaye de donner à l'action un rythme suffisant pour satisfaire mon besoin de distraire. Il n'y a pas d'autre moment dans la réalisation d'un film qui soit plus essentiel pour le succès du metteur en scène que l'instant où il choisit le sujet. C'est pour lui l'instant de la conception."
(Propos recueillis par le réalisateur Tay Garnett pour son ouvrage Un siècle de cinéma, éditions Hatier).
Mercredi 18 juillet :
La Fille du désert (Colorado Territory), de Raoul Walsh (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Jeudi 19 juillet :
The Strawberry Blonde (The Strawberry Blondee), de Raoul Walsh (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Vendredi 20 juillet :
Manpower (Manpower), de Raoul Walsh (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Samedi 21 juillet :
High Sierra (High Sierra), de Raoul Walsh (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Dimanche 22 juillet :
Une femme dangereuse (They Drive by Night), de Raoul Walsh (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Lundi 23 juillet :
Manpower (Manpower), de Raoul Walsh (14 heures & 16 heures).
Le Cri de la victoire (Battle Cry), de Raoul Walsh (18 heures & 21 heures).
Mardi 24 juillet :
Une corde pour te pendre (Along the Great Divide), de Raoul Walsh (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Festival 2 : Le Film noir
"Le film noir déborde le cadre policier. Il est l'expression d'une passion, d'une obsession, poussées à leur limite extrême, sur fond de conflits sociaux, politiques, psychologiques. C'est surtout le travail du réalisateur qui en fait un film noir. Les plus grands : Fritz Lang, Alfred Hitchcock, Nicholas Ray, Jules Dassin, Joseph L. Mankiewicz, Michael Curtiz, etc., plongent le spectateur dans une ambiance intrigante ou angoissante, sachant, chacun dans son style, créer des images fortement expressives (par le cadre et l'éclairage) et une progression dramatique intense (par le rythme et la précision du montage). Du vrai et grand cinéma."
Mercredi 18 juillet :
Bas les masques (Deadline), de Richard Brooks (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Jeudi 19 juillet :
Le Médaillon (The Locket), de John Brahm (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Vendredi 20 juillet :
Le Secret derrière la porte (Secret Beyond the Door), de Fritz Lang (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Samedi 21 juillet :
La Cinquième victime (While The City Sleep), de Fritz Lang (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Dimanche 22 juillet :
La Garce (Beyond the Forest), de King Vidor (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Lundi 23 juillet :
Assassin sans visage (Follow Me Quietly), de Richard Fleischer (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Mardi 24 juillet :
Born To Be Bad (Born To Be Bad), de Nicholas Ray (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
* L'Action Christine
4, rue Christine
75006 Paris
Tél; : 01.43.25.85.78
contact@actioncinemas.com
Liens : Assassin sans visage |Fritz Lang |Richard Fleischer |Alfred Hitchcock |Michael Curtiz |Raoul Walsh - 27/06 Cinéma: Western et Kirk Douglas