k-libre - auteur - King Vidor

La situation me fait étrangement penser à un film d'action de seconde zone que j'avais vu au cinéma lorsque j'étais plus jeune, Assassins avec Sylvester Stallone et Antonio Banderas.
Frédéric Coudron - Stabat mater
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King Vidor

MAJ jeudi 26 juin 2014
© D. R.

Biographie King Vidor


Naissance à Galveston le 08 février 1894.
Mort à Paso Robles le 01 novembre 1982.
Originaire du Texas où son grand-père, réfugié de la Révolution hongroise de 1848, s'est établi, King Vidor n'a que six ans quand il survit au grand ouragan qui sévit sur sa ville natale. Un événement qu'il relatera dans le numéro de mai 1935 du magazine Esquire sous le titre "Southern Storm".
Il débute sa carrière professionnelle comme caméraman de films d'actualité et projectionniste de cinéma. En 1913, il réalise son premier documentaire, La Grande parade militaire, puis s'installe en 1915 à Hollywood où il est tout d'abord scénariste et réalisateur pour une série de six courts-métrages sur la délinquance juvénile pour le juge Willis Brown.
Marié à l'actrice de films muets Florence Vidor, il travaille par la Goldwyn et s'octroie un certain succès notamment à travers sa réalisation de La Grande parade (1925), considéré comme l'un des meilleurs films muets des années 1920, et qui est un film épique pacifiste. Ce succès ouvre les voies du financement au réalisateur qui alors est influencé par l'expressionnisme allemand incarné par Murnau. Il tourne en 1928 un drame réaliste,La Foule, avant de s'orienter vers des comédies.
L'arrivée du parlant est synonyme de changement de genre. King Vidor se lance dans le film noir et, surtout, dans le western avec un succès contrasté. Non crédité pour des scènes qu'il tourne en noir et blanc au Kansas pour Le Magicien d'Oz (1939), il dirige Spencer Tracy dans Le Grand passage (1940), Gregory Peck dans Duel au soleil (1946) et Kirk Douglas dans L'Homme qui n'a pas d'étoile (1955) avant de conclure sa carrière par deux grandes fresques cinématographiques hollywoodiennes, Guerre et Paix avec Audrey Hepburn et Henry Fonda (1956) et Salomon et la Reine de Saba avec Yul Brynner et Gina Lollobrigida(1959).
King Vidor est considéré comme l'un des réalisateurs les plus créatifs dans l'histoire de Hollywood qui, malgré une réputation de dissident du système, a acquis un grand respect à travers une carrière riche étalée sur plus de quarante ans tant dans le cinéma muet que le parlant.
Marié successivement à Florence Arto, Eleanor Boardman et Elizabeth Hill, celui qui avait rejoint en 1944 l'anti-communist Motion Picture Alliance for the Preservation of American Ideals a été vainement nommé cinq fois aux Oscars avant de recevoir le titre honorifique en 1979.


Bibliographie*

Réalisateur :

Actualité

  • 30/01 Cinéma: Fuller, Aldrich, Siegel & Peckinpah : de la violence à la passion
    À travers la thématique du "Cinéma flamboyant miroir des passions", vous découvrirez quelques films où le couple amoureux est diabolique, à commencer par le prodigieux film de Tay Garnett, Le Facteur sonne toujours deux fois. Vincente Minelli vous emportera, lui, aux antipodes de son cinéma en deux films antagonistes. Mais vous pourrez découvrir tout cela dans l'une des deux salles de L'Action Christine*, le cinéclub parisien. Et si vous zyeutez dans l'autre salle, la violence sera au rendez-vous mais traitée par quatre réalisateurs de génie, et surtout qui savent pourquoi ils ont fait le choix de tels sujets. Alors, serez-vous convaincus ?

    Festival 1 : le cinéma flamboyant miroir des passions
    "Le cinéma est un miroir de la société et reflète nos actes, nos comportements et ce qui les motive. Bien souvent, la motivation est une passion plus ou moins avouée, à laquelle nous résistons ou nous succombons. Or, quoi de plus captivant qu'une histoire inspirée par une passion entraînant des individus vers une vie réussie ou vers leur perte. Il y a tout d'abord la passion amoureuse, et la haine, sa jumelle antagoniste, mais aussi la recherche du pouvoir, la soif de richesse, la volonté de justice, servir une idée, un art, le besoin de créer, la quête de liberté, etc. Ces motivations sont la trame de milliers de films, et furent l'aliment principal des grands studios hollywoodiens comme des producteurs indépendants. Elles inspirent petits et grands réalisateurs qui nous offrent des œuvres inoubliables, comme d'autres, méconnues, patrimoine du grand cinéma, un cinéma flamboyant."

    Mercredi 30 janvier :
    Celui par qui le scandale arrive (Home from the Hill), de Vicente Minelli (14 h 30, 17 h 30 & 20 h 30).
    Jeudi 31 janvier :
    Comme tu me veux (As You Desire Me), de George Fitzmaurice (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 1er février :
    La Garce (Beyond the Forest), de King Vidor (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 2 février :
    Le Facteur sonne toujours deux fois (The Postman Always Rings Twice), de Tay Garnett (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Dimanche 3 février :
    Les Ensorcelès (The Bad and the Beautiful), de Vicente Minelli (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Lundi 4 février :
    The Mortal Storm (The Mortal Storm), de Frank Borzage (14 heures, 16 heures & 18 heures).
    Mardi 5 février :
    Le Roman de Mildred Pierce (Mildred Pierce), de Michael Curtiz (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).

    Festival 2 : Aldrich/Fuller/Peckinpah/Siegel
    "Ces quatre réalisateurs ont un point commun : leurs œuvres ont été fortement critiquées parce qu'elles montraient crûment la violence, que ce soit celle de la guerre, celle de la société ou celle des individus. Contrairement à ce que certains ont cru y voir, leurs réalisations n'en faisaient pas l'apologie. À l'inverse des fabricants contemporains de films réalisés sur des scénarios simplistes bâtis uniquement pour justifier des enchaînements de combats sanglants ou cataclysmiques, Aldrich, Fuller, Peckinpah, Siegel ne mettaient ni complaisance ni sadisme à exposer la brutalité de certaines situations, mais plutôt une grande lucidité. S'il en ressort parfois une certaine fascination, ce n'est dû qu'à leur force d'évocation, à la vision sèchement réaliste et sans concession qu'en donnent ces auteurs. Avec le recul, en revoyant leurs films, nous remarquons qu'ils gardent toute leur efficacité, leur intensité, et nous y décelons plus une dénonciation qu'un éloge de la violence."


    Mercredi 30 janvier :
    L'Invasion des profanateurs de sépultures (Invasion of the Body Snatchers), de Don Siegel (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 31 janvier :
    Le Port de la drogue (Pickup on South Street), de Samuel Fuller (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 1er février :
    Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? (What Ever Happened to Baby Jane?), de Robert Aldrich (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Samedi 2 février :
    Pas d'orchidées pour miss Blandish (The Grissom Gang), de Robert Aldrich (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Dimanche 3 février :
    Les Chiens de paille (Straw Dogs), de Sam Peckinpah (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Lundi 4 février :
    Ça commence à Vera Cruz (The Big Steal), de Don Siegel (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 5 février :
    Guet-Apens (Getaway), de Sam Peckinpah (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).


    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél; : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : Le Roman de Mildred Pierce |Pas d'orchidées pour Miss Blandish |Ça commence à Vera Cruz |Michael Curtiz |Samuel Fuller |Sam Peckinpah |Don Siegel |Robert Aldrich

  • 01/01 Cinéma: La Passion et ses travers
  • 17/07 Cinéma: Film noir et Raoul Walsh à l'Action Christine
  • 27/06 Cinéma: Western et Kirk Douglas
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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