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Lune pourpre
Grand format
Inédit
Tout public
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Nicolas Porret-Blanc
Paris : Archipel, avril 2015
350 p. ; 24 x 16 cm
ISBN 978-2-8098-1666-2
Coll. "Suspense"
Justice de sang
2001. Lorsque Enzo Salvi, fils d'une famille de mafieux, viole Meredith, la grande sœur de Dave et de Gideon, ceux-ci décident de rendre justice eux-mêmes. Un peu plus de dix ans plus tard, Zach Jordan et le Red sont mis sur l'affaire du meurtre d'une héritière dont le corps a été disposé selon une mise en scène macabre et spectaculaire. Le modus operandi renvoie à trois autres meurtres, l'assassin ayant extorqué à chaque fois une confession à sa victime. Il semblerait que quelqu'un ait décidé de rendre justice, et l'approche des élections ne facilite guère les choses. Surtout que l'assassin pourrait bien être un policier, voire les assassins plusieurs policiers. Leur prochaine victime potentielle est désignée et accusée d'infanticide, mais elle risque fort d'être une véritable innocente !
Il faut le répéter, les produits de l'usine Patterson (qui mérite plus le titre de remetteur en forme que d'auteur...) ne peuvent se juger qu'entre eux, si tant est que James Patterson est l'équivalent littéraire d'un Michael Bay : que l'on aime ou que l'on voit en lui l'incarnation du MAL, il y a un style, aussi putassier soit-il, et mille fois copié (qui a dit Robert Crais ?). Tapis rouge, le premier de cette énième série, était plutôt dans le braquet supérieur, l'auteur aux ordres ayant laissé passer un rien de personnalité dans sa copie, à savoir un humour pince-sans-rire assez roboratif. Ce qui transparaît ici... dans les premiers chapitres, ou deux bras cassés attachants mais minables tentent de se rendre une justice expéditive. Malheureusement, cet aspect s'atténue au profit d'une enquête assez classique donnant l'impression d'être un épisode de série TV un brin ronronnante - mais peut-être est-ce ce que recherchent les aficionados ? Rien à voir avec des navets comme Bons baisers du tueur, mais on reste dans la routine...
Citation
Un enterrement de mafieux. Le rêve de tout fleuriste.