Contenu
Les Sortilèges de la cité perdue
Poche
Réédition
Tout public
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Michèle Garène
Paris : J'ai lu, janvier 2015
540 p. ; 18 x 12 cm
ISBN 978-2-290-08085-6
Coll. "Thriller", 20151
Œuvre populaire de jeunesse
Le docteur Nora Kelly, de l'institut archéologique de Santa Fe, a perdu son père, disparu en cherchant la fabuleuse ville indienne de Quivira, l'une des légendaires "Cités d'or", lorsqu'elle reçoit une lettre signée de sa main... Nora se rend alors au ranch familial, mais il est dévasté et elle est agressée par deux êtres étranges. Alors qu'elle prépare une expédition, un nouveau meurtre complique les choses. En cherchant la cité, Nora et ses compagnons vont se heurter au secret des porteurs de peaux des légendes...
"Même les meilleurs peuvent se rater", serait-on tenté de dire... Jusqu'à ce qu'on se souvienne que ce roman remonte à 2002 ! Les auteurs n'avaient que trois ans de bouteille depuis Relic, et il faut bien admettre que leurs romans de l'époque étaient loins d'avoir la qualité qu'on leur connaît aujourd'hui - Cauchemar génétique se perdait dans une course-poursuite longuette et Les Pièges de l'architecte était loin de tenir toutes ses promesses. Là, malgré la mise en scène de deux personnages de la saga "Pendergast", les ingrédients sont là, mais la sauce a du mal à prendre, tant le roman évoque une bande dessinée... des années 1970 ! Le tout est excessivement longuet, l'expédition mettant des pages et des pages à se mettre en place, Douglas Preston amortit les livres-documentaires qu'il a écrit sur les cités indiennes et, malgré de bonnes idées en cours de route et un personnage de shaman indien moins cliché qu'il n'aurait dû l'être, l'ensemble se conclut sur une classique course-poursuite qui semble auto-pompée du Grenier des enfers. L'impression est que les auteurs ont déjà leur culture et leur amour du roman populaire, mais n'ont pas encore trouvé le moyen de transcender leurs influences et de s'amuser réellement avec. Ce qui ne tardera pas...
Citation
Il regarda l'orage, surpris de le voir encore grandir et grossir, telle une immense bête malveillante : la manifestation physique du déséquilibre. L'orage libérait des colonnes de pluie encore plus épaisses, plus noires et plus denses sur le plateau de Kaparowits. Une pluie torrentielle, vieille de cinq cents ans.