Labyrinthe fatal

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jeudi 21 novembre

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Roman - Thriller

Labyrinthe fatal

Vengeance MAJ lundi 15 juin 2015

Note accordée au livre: 3 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 23,95 €

Douglas Preston & Lincoln Child
Blue Labyrinth - 2014
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Sebastian Danchin
Paris : Archipel, mai 2015
484 p. ; 24 x 16 cm
ISBN 978-2-8098-1694-5
Coll. "Thriller"

Poison lent

C'est une soirée tranquille au manoir des Pendergast sauf qu'un inconnu dépose sur le seuil un cadavre qui s'avère être celui d'Alban, l'un des deux fils de ce même Pendergast. Alban, autrement dit un tueur psychopathe que Pendergast avait perdu de vue deux ans plus tôt au Brésil... À l'autopsie, on découvre dans l'estomac du défunt une turquoise extraite exclusivement dans certaine mine de Californie. De son côté, D'Agosta enquête sur la mort d'un employé sans histoire du musée d'histoire naturelle (celui de Relic). Pourquoi a-t-il aidé un mystérieux inconnu à s'approcher d'un squelette détenu dans les archives ? Un squelette qui n'est pas celui qu'il paraît et pourrait détenir le secret d'un meurtre issu du passé, et lié à la façon dont la famille Pendergast a acquis sa fortune. Parfois, la vengeance peut sauter les générations...
Il est difficile de donner une suite à un coup d'éclat tel que Tempête blanche et, pourtant, ce roman commence plutôt bien. Comme souvent, l'intrigue est imaginative, complexe et ménage un solide suspense en accumulant des faits apparemment sans raison. La structure de saga permet de varier les personnages, notamment en faisant revenir Margo la biologiste du début de la saga et les fils de Pendergast. Mais comme souvent, après une dissection minutieuse de chaque détail pour le justifier, la résolution, pour logique qu'elle soit (encore que, sans déflorer, cette vengeance extrêmement complexe est-elle justifiée ?) fait plonger le troisième tiers du roman dans la banalité. En effet, on se doute que Pendergast va survivre, et la longue et fastidieuse traque finale dans le musée (avec des scènes dignes d'un film d'horreur) semble plus sortie d'un roman de Gideon Crew que de la saga "Une enquête de l'inspecteur Pendergast" de Douglas Preston et Lincoln Child. Un épisode mineur donc, qui commence bien pour finir dans le convenu ? Ou serait-on plus indulgent s'il n'était pas précédé par une série de romans de qualité bien supérieure ? Toujours est-il qu'un Preston & Child "mineur" vaut bien des œuvres "majeures" d'usineurs de thrillers industriels en série...

Citation

Ce jardin miniature merveilleux, créé de toutes pièces dans le secret de cet immeuble d'habitation de Manhattan, avait été conçu par les soins de l'inspecteur Pendergast afin de se ressourcer. Le maître de maison méditait sur un banc de bois keyaki sculpté, au bord de l'allée de pierre. Parfaitement immobile, il sondait l'eau noire d'un minuscule étang dans lequel on devinait la présence spectrale de quelques poissons rouges.

Rédacteur: Thomas Bauduret lundi 15 juin 2015
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