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Roger Corman
Biographie Roger Corman
Naissance à Detroit le 05 avril 1926.
Originaire du Michigan, Roger Corman suit les traces de son père jusqu'à l'université où il tente de se familiariser avec l'ingénierie. Cependant, il est beaucoup plus attiré par les lumières du cinéma et de sa réalisation. Après son diplôme, il travaille en qualité d'ingénieur durant... trois jours chez US Electric Motors. Il démissionne et devient homme de courses pour la 20th Century Fox, puis analyste de scénarios.
Après un trimestre à étudier la littérature anglaise moderne à l'université d'Oxford en Grande-Bretagne et un an à traverser l'Europe, Roger Corman retourne aux États-Unis avec l'intention de devenir scénariste et producteur pour le cinéma. Il vend son premier scénario en 1953. The House in the Sea est alors tourné l'année plus tard.
Horrifié par ce qu'était devenu au grand écran son scénario, Roger Corman s'empresse de ramasser son gain, de se construire un petit capital et de s'installer comme producteur. Dès la production de son deuxième film, il conclue un pacte avec American Releasing Corp. qui devient très vite American-International Pictures, l'un des studios indépendants les plus influents dans l'histoire du cinéma.
Sans aucune expérience, Roger Corman prend la direction de Cinq fusils à l'ouest (1955) puis les quinze années suivantes il réalise cinquante-trois films. C'est un réalisateur qui aime tourner rapidement avec de petits budgets. Il réalise ainsi neuf films en 1957 et en 1958. En 1960, il réalise La Petite boutique des horreurs en seulement deux jours !
Au début des années 1960, il entame un projet plus ambitieux avec l'adaptation des nouvelles d'Edgar Allan Poe avec pour la plupart Vincent Price à l'affiche. Son plus joli succès d'estime est aussi son plus joli échec commercial. Il s'agit de The Intruder (1962) avec le très jeune William Shatner, qui pointe du doigt les difficultés de l'intégration raciale dans le Sud. Malgré un prix au festival du film de Venise, Roger Corman jure que l'on ne l'y reprendra plus à vouloir passer un quelconque message politique ou social dans ses films.
À la fin des années 1960, il met un terme à sa carrière de réalisateur et se concentre sur la production en créant sa propre compagnie, New World. Il devient entre autres le distributeur américain d'Ingmar Bergman, Akira Kurosawa, Federico Fellini et François Truffaut. Il cède sa compagnie dans les années 1980 mais n'en abandonne pas moins la production. Il sort alors sa biographie qui devient très vite un best-seller. En 1990, il se remet derrière la caméra pour réaliser La Résurrection de Frankenstein.
Avec plusieurs centaines de films qui portent son nom au générique, Roger Corman est l'un des plus prolifiques producteurs. Qui plus est, seulement une douzaine d'entre eux ont connu un échec publique. Il a acquis plusieurs titres dont Le Roi du film culte et Le Pape du cinéma populaire. Il a servi de mentor à des réalisateurs comme Francis Ford Coppola, Martin Scorcese, Joe Dante ou encore James Cameron. Il a lancé de nombreux acteurs. Il a multiplié les apparitions à l'écran sur la fin de sa carrière. C'est ainsi qu'il est à l'écran du Parrain II en 1974, du Silence des agneaux en 1990 ou encore d'Apollo 13 en 1995.
En 2009, il est distingué d'un Academy Award for Lifetime Achievement.
Bibliographie*
Réalisateur :
- 1955 - Cinq fusils à l'ouest (Sidonis "Western de légende", janvier 2015)
- 1961 - The Intruder (Carlotta, avril 2019)
Actualité
- 07/04 Cinéma: Polars et plaisirs du cinéma - acte II
- 01/04 Cinéma: Polars en 35 mm
- 07/08 Cinéma: Jerry Lewis, Scorcese et le film noir
- 31/07 Cinéma: Film noir, Gene Wider & Jerry Lewis
- 09/07 Cinéma: Jerry Lewis et films noirs
- 25/09 Cinéma: Polar et égéries hollywoodiennes
S'il est question pour cette énième semaine d'un énième festival polar à L'Action Christine, force est de constater que la rotation de ces nombreux films de genre est effective. Évidemment, on retrouve Le Port de la drogue, de Samuel Fuller ou Quand la ville dort, de John Huston, mais il y a caché ici et là quelques perles signées Roger Corman ou Robert Siodmak qu'il ne faut surtout pas négliger. Ne pas négliger est le mot d'ordre concernant cette semaine puisque le deuxième festival s'intéresse à l'image de la femme dans le cinéma hollywoodien. Si la programmation par ses choix n'est pas à foncièrement parler noire, le mercredi et le jeudi lanceront quand même les festivités de bien belle manière avec Jacques Tourneur et Alfred Hitchcock. Et puis, il n'y a pas que le noir dans la vie !
Festival 1 : le polar
"Par les sorties récentes des "5 pépites de la Série B", de Mark Dixon détective et du Mystérieux Docteur Korvo, vous avez pu constater que le POLAR couvre un vaste domaine. Des histoires d'hommes ou de femmes conduits à s'engager dans une voie criminelle, par un mauvais choix d'existence, par un contexte social dur ou injuste ou par faiblesse psychologique, les sujets ne manquent pas pour réaliser des œuvres passionnantes qui nous fascinent par la violence exposée, mais aussi par la vision sans concession qu'elles offrent de la société. Car la plupart des réalisateurs ne font pas de leurs personnages des héros positifs, montrant plutôt des individus inadaptés, souvent médiocres, tentant de survivre dans un monde sans pitié, et parfois de vrais déments, brutes sadiques ou psychopathes charmeurs et machiavéliques. Voici un programme qui en fait la démonstration."
Mercredi 26 septembre :
Adieu, ma belle (Murder, my Sweet), de Edward Dmytryk (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Jeudi 27 septembre :
L'Enfer de la corruption (Force of Evil), de Abraham Polonsky (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Vendredi 28 septembre :
Les Amants traqués (Kiss the Blood Off My Hands), de Norman Foster (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Samedi 29 septembre :
Le Port de la drogue (Pickup on South Street), de Samuel Fuller (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Dimanche 30 septembre :
Quand la ville dort (The Asphalt Jungle), de John Huston (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Lundi 1er octobre :
Blood Mama (Blood Mama), de Roger Corman (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Mardi 2 octobre :
Le Suspect (The Suspect), de Robert Siodmak (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Festival 2 : les grands rôles féminins du cinéma hollywoodien
Du 26 septembre au 9 octobre, l'Action Christine vous propose de voir ou revoir une sélection de films qui mettent en lumière les grandes actrices du cinéma hollywoodien dans des rôles mythiques : Marilyn Monroe, Anne Bancroft, Gene Tierney, Barbara Stanwyck, Jennifer Jones, Bette Davis, Esther Williams...
Mercredi 26 septembre :
La Féline (Cat People), de Jacques Tourneur (14 heures, 15 h 30, 17 heures & 18 h 30).
Jeudi 27 septembre :
Mr. and Mrs. Smith (Mr. and Mrs. Smith), de Alfred Hitchcock (14 heures, 16 heures & 18 heures).
Vendredi 28 septembre :
Qu'est-ce que maman comprend à l'amour ? (The Reluctante Debutante), de Vicente Minelli (14 heures, 16 heures & 18 heures).
Samedi 29 septembre :
Now, Voyager (Now, Voyager), de Irving Rapper (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Dimanche 30 septembre :
Madame Bovary (Madame Bovary), de Vicente Minelli (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Lundi 1er octobre :
Le Bal des sirènes (Bathing Beauty), de George Sidney (14 heures, 16 heures & 18 heures).
Mardi 2 octobre :
Chagrin d'amour (Smilin' Through), de Frank Borzage (14 heures, 16 heures & 18 heures).
* L'Action Christine
4, rue Christine
75006 Paris
Tél; : 01.43.25.85.78
contact@actioncinemas.com
Liens : Quand la ville dort |Edward Dmytryk |Norman Foster |Samuel Fuller |Jacques Tourneur |Alfred Hitchcock - 11/09 Cinéma: Film noir et Ernst Lubitsch
- 27/03 Cinéma: Le retour des "Bad Guys"
- 19/03 Cinéma: Les mauvais garçons
- 31/01 Cinéma: 2e semaine de la quinzaine des réalisateurs et films oubliés à l'Action Christine