Ennemie intime

Je me sens utile : je te fais rire.
Alain Surget - Menace à Olympie
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

La Cité sous les cendres
Dix ans ont passé depuis que Danny Ryan et son fils ont dû fuir Providence et la vengeance d'une fami...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

jeudi 21 novembre

Contenu

Roman - Thriller

Ennemie intime

Psychologique - Enlèvement MAJ mardi 22 septembre 2015

Note accordée au livre: 2 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 19 €

Christine Drews
Schattenfreudin - 2013
Traduit de l'allemand par Dominique Autrand
Paris : Albin Michel, mai 2015
294 p. ; 23 x 15 cm
ISBN 978-2-226-31723-0
Coll. "Spécial suspense"

Mary Higgins Clark sauce Münster

Ennemie intime se déroule à Münster. Katrin, son mari et leur enfant de trois ans Léo viennent d'y emménager. La jeune femme se lie d'amitié avec Tanja, la mère de Ben, qu'elle rencontre à l'école de son fils. Elles discutent, et prennent plaisir à échanger. Lorsque le père de Katrin meurt d'une crise cardiaque, c'est tout naturellement qu'elle confie son fils Léo à cette charmante amie. Mais quand elle rentre chez elle après l'enterrement et qu'elle se rend chez son amie, une autre femme lui ouvre la porte, Tanja a disparu et son fils n'est plus là. Les choses déjà compliquées se compliquent encore lorsqu'elle reçoit des messages de la ravisseuse, des messages qui la poussent à douter de son mari.
L'intrigue est comme la réalisation d'un soufflé au fromage. Le début du roman ménage ainsi quelques surprises : pourquoi Tanja a-t-elle réellement kidnappé Léo ? Le mari de Katrin est-il réellement impliqué ? Quelles relations exactes entretient-il avec sa secrétaire ? Pourquoi la mère de Katrin est-elle si étrange ? La mort de son père a-t-elle si naturelle que cela ? Des détails entretiennent, parfois avec des paragraphes en italique le suspense - un chat éventré, une jeune fille pendue. Le souci, c'est sans aucun doute que Christine Drews - dont c'est le premier roman - a du mal à tenir la distance. Après ce début alléchant, l'enquête tourne court. Tanja, grimée plus que de raison en méchante, a laissé tellement de traces qu'il est facile de la suivre. L'auteur ajoute des éléments qui accentuent une impression de vouloir faire de son intrigue un scénario de bon téléfilm (elle est d'ailleurs scénariste) : un enfant tout mignon, une policière qui doit faire avec un passé extrêmement pénible et des amants de passage, un père dont le passé n'a pas été aussi innocent qu'il n'y parait. À cet égard, des pistes sont lancées pour jeter une lumière noire sur le mari avec des voyages qui le mettent à l'épreuve et révèlent son infidélité, une secrétaire qui crie au viol, des absences où il aurait pu jouer un rôle dans le kidnapping. Mais ces pistes se dissolvent avant même que le lecteur ait le temps de s'y intéresser. De ce soufflé au fromage il ne reste qu'une enveloppe ratatinée sur elle-même d'où s'échappent quelques bonnes odeurs.

Citation

Charlotte tourna la page. 'Incroyable le nombre de malades mentaux qui se baladent dans les rues par les temps qui courent', soupira-t-elle.

Rédacteur: Laurent Greusard mardi 22 septembre 2015
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page