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À l'intérieur
Un spectre hante New York, celui d'un tueur froid et méthodique enlevant des enfants sans qu'on n'en retrouve la moindre trace. La peur s'empare des rues et la peur nuit au business... Voilà pourquoi deux parrains locaux, Wang et Vito Del Piero, veulent en finir avec cette affaire. Wang choisit pour cela l'ancien agent nord-coréen Paik Dong Soo, qui peine à s'adapter à la ville. Et celui-ci va se tourner vers son ami le journaliste Seth Ballahan, bientôt assisté d'un profileur. Comment le tueur peut-il apparaître et disparaître si facilement ? La solution se trouve peut-être du côté des souterrains situés sous Chinatown où toute une communauté vit en circuit fermé. Pire encore, il est possible que ce monstrueux "Fantôme de Chinatown", adepte de modifications corporelles n'agisse pas seul...
Conclusion de la trilogie — mais pouvant se lire indépendamment — Le Berceau des ténèbres, de l'écrivain Jean-Luc Bizien, est un gros frileur qui lorgne aussi du côté du grand roman populaire moderne. En effet, depuis Fantômas, on sait que tout un monde interlope hante le sous-sol des grandes villes ! Passant d'un personnage à l'autre, y compris ce chasseur des villes réellement monstrueux, selon une technique éprouvée évitant que ce pavé s'effondre sous son propre poids, l'ensemble développe quelques méchants hauts en couleur... Presque trop, puisqu'ils font juste un passage, et le personnage de Seth Ballahan finit par devenir une sorte de Rambo urbain indestructible ! De nombreux effets de réel tant scientifiques qu'historiques font passer les outrances du récit — qui bien sûr, n'en sont que plus jouissive pour peu que l'on accepte le postulat de base et l'excès qui prime sur le reste, s'autorisant toutes les outrances. Bref, du solide roman de pur divertissement qui n'insulte pas l'intelligence du lecteur. C'est déjà beaucoup...
Citation
C'est lui qui avait formellement nommé le tueur : selon lui, The Ace était un fantôme. Une légende des bas-fonds, que l'on pensait en sommeil depuis des années. Un tueur de la pire espèce qui avait défrayé la chronique des années auparavant, à une époque où le NYPD ne régnait pas sur New York et où les données informatiques balbutiantes n'autorisaient pas les recherches et l'identification d'un coupable comme c'était le cas aujourd'hui. De nombreux récits couraient à son propos. Il avait travaillé pour les Russes, avait exécuté des contrats pour leur compte. Nul n'avait jamais vu son visage — du moins nul n'avait vécu assez longtemps pour en témoigner.