L'Évangile selon Jacques Lucas

Elle ne recherchait aucune vengeance personnelle, rien que la justice, une manière plus limpide et plus correcte d'être au monde. Elle voulait dégager la voie pour les autres femmes qui en arriveraient pas, ou pour quiconque, au-delà du sexe sous lequel ils ou elles étaient né(e)s, risquait d'être pris pour cible par le groupe des plus forts.
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Roman - Policier

L'Évangile selon Jacques Lucas

Psychologique - Tueur en série MAJ mardi 06 octobre 2009

Note accordée au livre: 2 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 17 €

Cyrille Audebert
Pont-Réan : Sindbadboy, mars 2009
292 p. ; 21 x 14 cm
ISBN 978-2-9528573-5-2

David Huxley existe-t-il ?

David Huxley mène une vie relativement confortable. Fils de bonne famille, il s'adonne à la peinture, toute d'inspiration, selon un type qui a disparu de la scène artistique disons depuis le milieu du XIXe… Un rien dépassé donc. Virginal qui plus est avec ses modèles, dont la belle Mélanie aux formes voluptueuses, qui vient tout de même s'offrir à lui. Du coup il se loverait volontiers dans cette vie sensuelle qu'elle lui offre, n'était la déconvenue d'une occupation policière de son immeuble, où l'on vient de découvrir un cadavre… Est-ce l'Ombre qui aurait frappé une fois encore  ? Cette ombre maléfique, raciste, qui plane sur la ville, pour la "nettoyer" de ses clochards maghrébins ? L'Ombre qui s'invite dans le roman en narration subjective, commentant, ratiocinant sur la nécessité dans laquelle elle se trouve de tuer, tuer encore et encore, pour se libérer. Mais de quoi ? Passages secrets, miroirs sans tain, David n'en finit plus dès lors de redécouvrir son immeuble, dont l'architecture insolite ne cesse de le tourmenter. Et si c'était lui le coupable ? Tout ramène à cette folle supposition. Ou bien Mélodie ? Ou ce mystérieux Jacques Lucas… Non, lui, David. David, ex-phobique, rattrapé enfin par ses fantômes ? Mais David Huxley n'existe peut-être pas. Il n'est peut-être qu'une image, une enveloppe vide… Écrit dans un style qui oscille volontiers entre le Béru de San Antonio et l'obédience à la langue claire du néo-polar français, ce roman volontiers psychologisant déploie avec ténacité une atmosphère conspiratrice, sinon tourmentée.

Citation

Les cons avaient pris possession de la planète

Rédacteur: Joël Jégouzo vendredi 02 octobre 2009
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