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Inédit
Tout public
Traduit de l'anglais (Écosse) par Jean-Claude Mallé
Paris : Bragelonne, février 2016
408 p. ; 24 x 16 cm
ISBN 978-2-35294-933-6
Coll. "Thriller"
Necronomécosse
Pendant dix ans à Édimbourg, le Tueur de Noël a tué une femme à chaque fin d'année — y compris la fiancée de l'inspecteur Anthony McLean. Aujourd'hui, le cadavre d'une femme vient d'être retrouvé, et celle-ci a été assassinée selon le modus operandi du Tueur de Noël. Or il ne peut que difficilement récidiver : il s'agissait de Donald Anderson, un libraire en apparence paisible... qui vient de mourir en prison ! Un libraire qui prétendait que ses crimes étaient inspirés par un mystérieux Livre des Âmes qui n'a jamais été retrouvé... Pour compliquer l'affaire, la victime était la fille d'un truand connu du tout Glasgow. L'enquête s'annonce donc complexe surtout que Duguid, le supérieur de McLean, s'entend pour lui pourrir la vie. Et pour couronner le tout, de mystérieux incendies se déclenchent aux quatre coins de la ville — et ce même dans l'immeuble où habite McLean !
Voici donc le deuxième roman consacré à l'inspecteur McLean après De mort naturelle, qui avait surpris par l'intrusion d'un élément fantastique dans une enquête policière classique. L'élément fantastique est ici relégué au second plan malgré des promesses, et il relève plus d'un McGuffin. Selon le style commun aux best-sellers actuels, toute l'affaire est traitée sur le même ton, la narration étant lissée pour se conformer au ronron télévisuel, donnant l'impression que des éléments épars (le fait que la première victime du tueur soit la fille d'un truand, les voisins de McLean tenant une plantation de cannabis) sont évoqués pour être oubliés aussitôt. Le choix de ponctuer l'enquête de flashbacks nullement annoncés rend l'ensemble encore plus confus. Reste le personnage de McLean lui-même, faillible et intéressant, et cette ambiance de grisaille écossaise fort bien évoquée. Si on cherche juste "quelque chose de pas prise de tête pour lire dans le métro", alors Le Livre des âmes peut faire l'affaire.
Citation
On ne lit pas le Liber Animorum. C'est lui qui vous lit ! Il soupèse votre âme et, s'il lui trouve des défauts, il la dévore. Ce qui reste ensuite, c'est le mal à l'état pur.