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Inédit
Tout public
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Santiago Artozqui
Paris : Presses de la Cité, novembre 2016
320 p. ; 23 x 14 cm
ISBN 978-2-258-11761-7
Coll. "Sang d'encre"
Abus de confiance
L'inspectrice à la criminelle de Milwaukee Ellie MacIntosh a une vie simple, qu'elle aimerait d'ailleurs conserver. Mais la réalité ne se conforme que rarement à nos rêves et la voilà au cœur d'un maelstrom. Un mystérieux tueur commence à abattre les policiers de la ville et elle tente de voir s'il y a une structure derrière ces crimes ou s'il s'agit simplement d'un tueur en série qui a décidé de s'offrir un certain type de proies. Plus son enquête avance plus elle perd ses certitudes et de la superbe car tout lui laisse penser qu'il n'y a pas de hasard et qu'elle navigue au milieu d'un plan diabolique, que derrière ces morts, il y a des policiers corrompus, des trafics et d'autres pourritures de la vie. Dans ce contexte-là, Ellie MacIntosh aimerait avoir une vie personnelle, se réconforter auprès d'une famille ou d'un amoureux (il y en a bien un, mais à ce moment de l'intrigue le couple est en proie à des choix complexes, comme le fait d'emménager ensemble ce qui complique les choses). La personne la plus proche d'elle est son grand-père, mais il vient de découvrir un cadavre enterré sur son terrain, a appelé à la rescousse sa petite-fille mais, même s'il dit qu'il ne comprend pas les raisons de la présence de ce squelette, l'instinct d'Ellie MacIntosh lui souffle que son aïeul sait plus de choses qu'il ne veut bien le dire... Les deux aspects de l'enquête se répondent en ce sens qu'ils montrent bien qu'il est difficile de se fier à quelqu'un, que chacun poursuit ses propres objectifs et que chacun est prêt à tout pour y arriver. C'est ce phénomène d'échos qui constitue l'ossature car les deux histoires ne se rejoignent pas. L'ensemble de cette troisième enquête d'Ellie MacIntosh est de bonne facture, très classique, sans aspérités, comme un thriller efficace qui se déroule, comme un wagon lancé sur sa voie et qui poursuit sa route sans coup férir.
Citation
Dans le sol humide, on distinguait partiellement un crâne, les os d'une main fragile, cassée, ne rendaient pas les spectacle plus joyeux.