Les Bavardes : meurtres sur la côte d'Azur

'Pour gouverner cette nation paysanne qu'est la France, il vaut mieux avoir quelqu'un dont les origines, si modestes soient-elles, se perdent dans les entrailles de notre sol, qu'un talmudiste subtil.' (Xavier Vallat aux députés le 6 juin 1936)
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Roman - Policier

Les Bavardes : meurtres sur la côte d'Azur

Braquage/Cambriolage - Assassinat - Gang MAJ mardi 04 avril 2017

Note accordée au livre: 3 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 12,9 €

Jean-Michel Lecocq
Gudensberg-Gleichen : Wartberg, octobre 2016
274 p. ; 20 x 12 cm
ISBN 978-3-8313-2942-7
Coll. "Zones noires"

Sea, sex, sun and money

Sur la côte d'Azur, dans un hôtel pension de famille, le commandant Tragos entend se reposer. Ses deux voisines de table, malgré quelques nombreuses années au compteur, sont encore désirables et le policier se dit qu'il risque de passer de bonnes vacances. C'est d'autant plus agréable pour lui qu'il a laissé son équipe se débrouiller avec un ancien gangster en cavale qui serait revenu dans la région pour récupérer son argent caché depuis des années. Évidemment, c'est impossible de se la couler douce : les deux voisines de table sont deux grandes bavardes - d'où le titre ! -, et les deux sont liées au monde de la police et de la justice ! Elles ont même travaillé en lien avec l'histoire du bandit vagabond. De plus, son équipe l'appelle car on vient juste de trouver un cadavre dans le port de la petite cité balnéaire de Sainte-Maxime où il se trouve. Il faudrait juste vérifier que ce mort n'a aucun rapport avec l'homme qu'ils recherchent. Lorsqu'il arrive sur les lieux, il découvre que la victime a eu le bras découpé proprement, comme pour cacher un tatouage. Or la bande de gangsters utilisait justement un dessin tatoué comme moyen de reconnaissance... Quand son adjoint va interroger un vieux médecin légiste qui avait travaillé sur le corps du patron du gang, carbonisé des années plus tôt, il ne tombe, lui aussi que sur un mort, et l'affaire sera du coup bien plus complexe que prévu.
Au départ, l'on croit à des coïncidences un peu forcées avant de comprendre que l'intrigue est montée comme un système de roulement à billes où les péripéties s'enchaînent de manière rigoureuse. Le personnage central qu'est le commandant Tragos avec son envie de repos et de petites siestes crapuleuses laisse la place à une enquête de facture classique, agrémentée de rebondissements intelligemment menés, même si certains sont prévisibles - les corps carbonisés des truands qui sont peut-être des innocentes victimes que l'on a déguisées en gangsters... Par delà l'enquête, Les Bavardes, septième volet imaginé par Jean-Michel Lecocq est aussi un hymne à la vie, aux petits plaisirs, aux lézardages sous le soleil avec bateaux de plaisance, petits fours et amours charnels qui correspondent plus à l'idée que l'on se fait de la région.

Citation

Nous coulions des jours heureux et tout cela aurait continué si le hasard n'en avait pas décidé autrement. Il a fallu que cet imbécile de Rossi reconnaisse Max.

Rédacteur: Laurent Greusard mardi 04 avril 2017
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