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Ne lâche pas ma main
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Inédit
Tout public
Chasse à l'homme
La Réunion. Une famille heureuse. Farniente. Sauf que la femme disparaît et que le mari s'enfuit avec leur gosse. Le plan Papangue est déclenché. Alerte enlèvement de mineur. La Réunion dans tous les sens. Ici, là, ici et là, dans un décor de rêve qui a tourné au cauchemar... Trop de témoins confortent la thèse du crime passionnel. Trop d'indices, d'empreintes de sang laissées au sol. La capitaine Aja Purvi est lancée sur les traces du mari. Avec une volonté d'autant plus affirmée qu'elle veut prouver au chef ses capacités. La traque s'organise. Troublée : l'homme semble connaître la Réunion comme sa poche ! Curieux touriste... La narration s'emballe. Tour à tour, les protagonistes de l'affaire poussent l'un après l'autre le récit, se croisant pour laisser remonter de plus sombres affaires, des affaires non réglées entre les élus locaux par exemple. Pourquoi ce meurtre ? Ces meurtres ? Est-ce un tel, finit-on par soupçonner, avant de se rabattre sur tel autre ?... Qui brouille les pistes ? Michel Bussi prend un malin plaisir à nous lâcher au bon moment assez d'indices retors pour nous laisser nous fourvoyer tout seuls. Qui est mort au final ? Où ? L'occasion d'une formidable leçon de cartographie, la science même du récit ! D'un récit lu d'une voix très légèrement nasillarde par Taric Mehoui, qui dévale le texte avec une fougue incroyable ! Barrages, hélicos, il rend cette chasse à l'homme palpable, claque les faits pour qu'ils nous rentrent dans la tête et n'en sortent plus. Taric Mehoui affirme, se reprend, affirme encore, interprétant avec une intimité toute personnelles ses personnages, cherchant à construire avec soin leurs émotions, celle de Martial tout particulièrement, le mari, suspecté du meurtre de sa femme. Martial défait, suppliant, hésitant. Taric Mehoui cavale, implacable, donnant sans cesse du rythme à un texte qui en avait déjà assez pour qu'on ne lâche pas une minute l'écoute qu'il propose.
NdR - 1 CD MP3, 9 h 44 d'écoute.
Citation
Une fois, quand il était jeune, Rodin est entré dans un musée. Enfin, une sorte de musée. La maison d'un vieux qui regardait les reflets du soleil sur une mare toute la journée, même pas de vagues, juste des nénuphars.