Contenu
Conspiration
Grand format
Inédit
Tout public
536 p. ; 23 x 14 cm
ISBN 978-2-7096-5607-8
Coll. "Thrillers"
On nous cache tout
Mauvaise journée pour le commissaire Antoine Marcas car son amie le plaque sans douceur et sa position au sein de la police est sur la sellette. C'est alors que se produit un fait divers terrible et troublant : trente occupants d'un immeuble parisien se suicident collectivement par défenestration... en hurlant de rire ! On attribue le massacre à une fuite de gaz hilarant stocké dans les caves de l'immeuble, mais le franc-maçon que Marcas connaît sous le surnom de "frère obèse" sait qu'il en est autrement. Qu'est-ce qui a pu forcer trente personnes sans histoires à un tel geste ? Peut-être la même raison qui, outre-Atlantique, pousse des gens tout aussi ordinaires à s'entretuer dans un centre commercial. L'enquête de Marcas le guidera vers la fameuse société secrète des Skull and Bones, qui regroupe l'élite de l'élite américaine. Une société dont un des membres éminent vient de se suicider alors qu'il s'apprêtait à faire des révélations sur ses rapports avec Pentacle, une mystérieuse société High-tech... Mais toute cette histoire a une origine bien plus ancienne, qui remonte à la Révolution française. Plus précisément à 1793, période trouble s'il en est, lorsque Danton envoie l'inspecteur Ferragus sur la piste du secret des rois de France. Et un mystérieux assassin le suit de près...
Conspiration, c'est le grand retour des duettistes du thriller ésotérique, qui ont bien retrouvé l'inspiration après un Empire du Graal très décevant. On connaît la sauce faite d'une enquête qui se déroule sur deux époques, en chapitres courts (parfois un peu trop, les transitions entre présent et passé étant souvent abruptes), et qui joue à fond sur les sentiments ambigus que font naître les sociétés secrètes et la maçonnerie, autant de réceptacles à tous les fantasmes parfois délétères. Mais Conspiration est bel et bien un grand roman populaire qui semble également tirer vers l'espionnage, faisant naître par moments le vertige typique au genre où le fait de ne pas tout comprendre fait partie du charme. Même si au final, au bout de plus de cinq cents pages bien remplies, l'intrigue une fois mise à plat s'avère limpide et débouche sur un gigantesque complot digne de ceux fomentés par les pires méchants des aventures de James Bond ! Un roman qui ne révolutionnera pas le genre et n'en a d'ailleurs pas l'intention, mais qui se contente de celle, démesurée, de distraire sans insulter l'intelligence du lecteur. Pari gagné !
Citation
Pour lui, K. Street n'était pas une rue banale et élégante de Washington, non, c'était un fleuve. Un fleuve qui prenait sa source dans ces immeubles à l'architecture massive et néo-classique et qui charriait une eau trouble, puissante et parfois dévastatrice. Celle du pouvoir. Ou plutôt de ce qui précédait le pouvoir : l'influence.