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Grand format
Inédit
Tout public
Traduit du suédois par Marie-Hélène Archambeaud
Paris : Jean-Claude Lattès, septembre 2009
474 p. ; 23 x 15 cm
ISBN 978-2-7096-3051-1
Dérèglement climatique
Une voiture abandonnée sur un pont, avec une balle fichée sur le siège passager, est retrouvée une nuit par Bergenhem, inspecteur à la dérive. Un écrivain, en prise avec son voisin trop bruyant, découvre le lendemain que celui-ci a été assassiné. Un gangster local décide de se mettre à la recherche de celui qui a froissé l'aile de sa voiture en sortant d'un garage.
À partir de ces trois événements, Edwardson tisse son roman policier et place Erik Winter au cœur d'une intrigue qui le mènera à une histoire vieille de trente ans.
Rien ne va dans ce roman. Le malaise est palpable tout au long du récit, tout se dérègle, même le climat avec un automne très chaud à Göteborg. Un flic marié et père d'une petite fille fait son coming-out et vit mal son homosexualité. Erik Winter se traîne une migraine de tous les diables, faisant craindre le pire à son épouse médecin. Frederik, le troisième flic, voit son union, avec la belle Aneta, mise à l'épreuve. Tout se délite, l'atmosphère est pesante à chaque page. Finalement l'intrigue passe plutôt au second plan, manque d'à-propos quelquefois. Les liens entre les différents protagonistes semblent poussifs.
Presque mort est annoncé comme l'avant-dernière enquête de Winter. On peut s'attendre au pire sur la destinée de celui-ci dans le dernier épisode que nous proposera Edwardson.
Citation
Ensuite toute autre possibilité avait disparu. Aucune alternative n'existait plus. Malgré tous les efforts d'imagination. On ne pouvait qu'être vivant ou mort. Pas de situation intermédiaire.