Contenu
Grand format
Inédit
Tout public
334 p. ; 21 x 14 cm
ISBN 978-2-265-11648-1
Coll. "Fleuve noir. Thriller"
Chez les sauvages bretons
L'air frais du large, des vacances, du repos au sein d'une nature magnifique, les Moreau en rêvaient depuis longtemps. Voilà que l'occasion leur est offerte de bénéficier d'un séjour sur une île bretonne. Les parents et les deux adolescents sautent sur l'opportunité, et ils ne pourraient au départ que s'en réjouir. Mais ce qui commence comme un séjour idyllique se transforme rapidement en cauchemar. La fille de la famille disparaît, et les habitants de l'île n'ont pas l'air très coopératifs. Quand la tempête menace et qu'il est impossible de faire appel à des secours extérieurs, que chaque indigène pourrait être une menace, que faire ? Une course poursuite s'engage entre les différents groupes.
Les deux tiers du deuxième roman de Louise Mey s'amorce comme une intrigue extrêmement classique : les civilisés contre les autochtones, les secrets monstrueux, peut-être des communautés secrètes qui pratiquent des sacrifices humains, dont l'ancêtre (indépassable ?) est peut-être L'Île aux trente cercueils de ce brave Maurice Leblanc. À mesure que l'intrigue avance et que les pistes se resserrent, tandis que le suspense augmente et que le lecteur voit parfaitement les dangers qui s'accumulent - selon un schéma classique depuis le vieux film de John Boorman, Délivrance -, Embruns se déroule comme une affaire qui glisse sur des rails bien huilés. Le dernier tiers révèle une surprise, une surprise importante et que nous nous voudrions pas déflorer. Si cela change les données et introduit une variante intéressante, cette transformation n'apparaît pas comme extrêmement crédible, ni même dans le sens du roman, même si elle a le mérite de fonctionner sur le principe de l'arroseur arrosé.
En tout cas, Embruns fonctionne quand même comme machine littéraire fonçant vers son but, comme une honnête série B. ou un téléfilm sympathique.
Citation
Il n'y a plus que nous quatre. Tu ne peux pas voir, bien sûr. Tu ne peux plus bouger. Mais il n'y a plus que nous quatre.