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Grand format
Inédit
Tout public
300 p. ; 24 x 16 cm
ISBN 978-2-8246-1447-2
Coll. "Thriller"
Aspic et vieilles dentelles
2003. De voyage au Colorado pour enquêter sur les tribus indiennes, Marjolaine Karadec, toujours accompagnée de Pierre Cavaignac, tue le temps en lisant un obscur roman ésotérique voué à rester inconnu, un certain Da Vinci Code... Mais une fois sur place, les deux archéologues ont la surprise de tomber sur Richard Tennant, l'homme qui, en les embauchant sur les fouilles du château de Commarque, a précipité leur rencontre... même si Tennant s'est révélé acoquiné avec des néo-nazis avides de mettre la main sur des reliques anciennes ! Or lorsque Tennant est assassiné peu de temps après, la police se tourne vers ses compatriotes présents non loin de là. La police sous la forme de Jack Molay, un prétendu descendant de Templiers ami de Dan Brown ! Et sous le lit de la victime, comme pour le cacher, se trouve un exemplaire annoté du Télémaque de Fénelon. Voilà qui met Karadec et Cavaignac en contact avec les prétendus Illuminati modernes qu'est le Ku Klux Klan... Mais aussi sur la trace de Fénelon, un philosophe proche de la franc-maçonnerie alors naissante, mais aussi de la mystique Madame Guyon adepte du "quiétisme", un courant religieux dérangeant fort la royauté de l'époque. Quant à sa société secrète, les Michelins, elle fut infiltrée par un personnage mystérieux uniquement connu sous le sobriquet de "La Chienne". Aurait-elle assassiné Fénelon, dont la mort accidentelle s'ourle de mystère ? Pourchassé par les Illuminati, Cavaignac et Karadec vont se mettre en quête du document dissimulé par Fénelon, soit rien d'autre que le testament de Louis XIV. Son contenu, mis entre des mains mal intentionnées, pourrait faire l'effet d'une bombe...
Jean-Luc Aubarbier continue sa série avec le même mélange d'ésotérisme, d'action et d'historique qu'on lui connaît. Comme dans un film hollywoodien, des commandos de méchants sont toujours là pour apparaître au bon moment lorsqu'il faut relancer l'action ! Le tout à un rythme effréné, en dépit de la volonté militante (et salutaire) de démontrer que l'obscurantisme religieux ne date pas d'hier. La présence de Dan Brown en filigrane – même s'il n'apparaît pas en personne, ce qui eût été cavalier –, alors inconnu rajoute un contrepoint humoristique pas déplaisant sans en rajouter dans le clin d'œil. Par contre, si le mélange reste agréable, il court le risque de virer au procédé s'il est trop exploité... À suivre donc.
Citation
Le souverain aimait l'ordre ; il ne supportait aucune déviance religieuse, non par conviction personnelle, mais parce qu'elle dégénérait toujours en complot politique.