Contenu
Grand format
Inédit
Tout public
320 p. ; 23 x 15 cm
ISBN 978-2-8246-1545-5
Coll. "Thriller"
Climat violent pour hommes violents
Woodfoll est une petite ville du grand nord canadien. Lou, la shériff locale, a fort à faire dans ce petit village sous haute tension avec sa communauté native, les enfants de colons et l'installation d'un pénitencier hyper moderne, peuplé de tueurs hyper dangereux que vient de finaliser et de peupler le gouvernement canadien sur cette zone désertique. Alors qu'une tempête fait rage et détruit quelques infrastructures de la région, on retrouve une jeune indienne morte assassinée et violée. Il faut découvrir rapidement le tueur avant que la communauté autochtone ne se décide à lui régler elle-même son compte. En même temps, la tempête a créé des perturbations magnétiques et, du coup, la prison modèle a subi quelques dysfonctionnements qui ont profité à quatre frères, genre de sauvages incultes et barbares, comme issus de la préhistoire et d'une violence extrême. Bien entendu, ils se sont échappé, et il faut les retrouver rapidement.
Servi par un décor grandiose (les grands espaces glacés du nord canadien au plein milieu de phénomènes météorologiques déstabilisateurs), le roman de Maud Tabachnik déploie son intrigue autour d'un personnage central, confrontée à de nombreuses difficultés qui s'accumulent au fil des pages. L'auteure ne joue pas forcément le happy end, et les différentes résolutions sont parfois sanglantes. Même si une intrigue secondaire (le tueur sexuel est en même temps un personnage poursuivi par d'autres gangsters pour des histoires antérieures) va servir de deus ex machina qui en rajoute encore dans l'horreur et le sanglant, on voit tout le savoir faire de Maud Tabachnik, une auteure qui sait construire une histoire et développer une intrigue pour décrire des personnages perdus dans une nature hostile confrontés à des humains qui n'ont parfois d'humains que le nom.
Citation
Son visage... c'est d'abord lui qui vous happe. Il a été ouvert d'une oreille à l'autre en passant par la bouche. C'est un entonnoir béant et ensanglanté qui s'étale jusqu'au menton. Mon cœur part en ding ding et me remonte aux lèvres.