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Les Ombres d'Oakland
Poche
Inédit
Tout public
358 p. ; 19 x 13 cm
ISBN 978-2-940606-32-0
Coll. "Thriller"
Noirceur des âmes
Michael Ballanger a eu affaire à un tueur en série en France, et son fils en est mort. Il s'est réfugié sur la côte Ouest des États-Unis où il vivote en étant à la fois coach de vie et détective privé. Un jour, il est contacté par une femme car sa fille a disparu, et elle a peut-être été victime d'un gang qui enlève des enfants. Avec l'aide d'un ancien policier et d'un journaliste d'investigation, Michael Ballanger se lance sur la trace des affreux bonhommes. Une piste les conduit du côté d'Oakland où un prédateur attire les adolescentes via les réseaux sociaux, pour les "embaucher" comme prostituées en n'hésitant pas à les droguer pour les rendre dépendantes. Lorsque le coach veut mettre un coup de pied dans la fourmilière, il se heurte à la police locale, composée d'un grand nombre de corrompus ou de personnes qui protègent des indics et leurs trafics pour en arrêter d'autres. Ce coup de pied lui permet en même temps de se rapprocher des coupables dans l'enlèvement de la petite fille. En même temps, il reçoit des messages étranges. Visiblement, le tueur en série qui le pourchassait en France est arrivé aux États-Unis et le surveille dans l'ombre. Serait-il lié aux trafiquants de chair humaine ou bien joue-t-il encore un jeu plus tordu ?
Deuxième volet des aventures du coach français, mais pouvant se lire de manière indépendante, Les Ombres d'Oakland est de facture extrêmement classique. C'est du hard boiled à l'américaine avec une enquête, des flics corrompus, des méchants particulièrement déplaisants aux plans machiavéliques face à des "chevaliers blancs" hantés par leurs propres démons, notamment le personnage central dont on ne sait s'il cherche l'aventure ou une fin héroïque et létale. De ce point de vue, c'est-à-dire ce classicisme, le récit de Florent Marotta se situe dans la bonne moyenne de la littérature policière avec son lot de rebondissements et de cadavres dans les placards et sur les trottoirs.
Citation
Ce que Michael n'aimait pas avec les tueurs en série, c'était surtout quand ils avaient un trop grand intérêt pour sa personne. Bien des choses, comme leur personnalité, ou, plus précisément leur psychologie, s'avéraient fascinantes. Mais dans le cas d'Arlanc, il n'y avait plus rien d'attractif, cela avait pris un tour obsessionnel.