Contenu
Poche
Réédition
Tout public
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Jeanne G. Marquet
Paris : Folio, juillet 1999
306 p. ; 18 x 11 cm
ISBN 978-2-07-040825-6
Coll. "Policier", 83
À la poursuite du bon docteur
Riemenschneider sort de prison pour se retrouver dans une ville du Middle West corrompue à tous ses niveaux. Il a pour unique bagage le plan pour réaliser le casse du siècle : des diamants qui n'attendent que la venue de professionnels. Il doit donc réunir son équipe et obtenir des fonds initiaux. "L'affreux petit Allemand" échappe aux policiers chargés de le surveiller. Il finit par monter une fine équipe tout en s'alliant avec l'avocat Emmerich, qui rêve de se refaire et qui partage sa vie entre sa femme impotente et sa très jeune maitresse. Tout se passe comme convenu jusqu'au moment de fuir : un agent pointe le bout de son nez, une fusillade éclate, l'agent est éliminé, mais Bellini, le perceur de coffre-fort à fait les frais de l'échauffourée. Dans une ville mobilisée par le Commissaire général en lutte contre la corruption de la police, cette affaire est l'occasion rêvée. Les rafles se multiplient, les pressions sur les secondes frappes également. L'étau se resserre inexorablement. L'équipe va être attaquée par ses maillons faibles sous le regard accablé de Riemenschneider, le bon docteur aux principes douteux. Avec le tueur Dix il se présente au domicile d'Emmerich pour rencontrer l'acheteur des diamants. Ils tombent dans une tentative ridicule de traquenard. Dix, pour lequel le docteur se découvre un réel respect, écope d'une balle qui lui sera fatale. La suite est une longue course-poursuite pour échapper à la police, mais on est toujours rattrapés par ses démons.
Quand la ville dort est une expédition nocturne dans les bas-fonds, quand la pègre se réveille, que le Mal étend son territoire, et que la peur s'immisce dans tous les foyers. William Riley Burnett dresse des portraits curieux et réalistes dans un roman où le Bien finit par triompher s'appuyant sur les petits défauts des cuirasses de ces durs-à-fuir !
Citation
Il y a des années que je n'ai plus jamais de revolver. Si on est armé, on risque toujours de descendre un agent. C'est une sale affaire.