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Roman - Noir

Odeur de blanche

Musique - Tueur à gages - Drogue MAJ vendredi 01 mai 2020

Note accordée au livre: 3 sur 5

Poche
Inédit

Tout public

Prix: 12 €

André Lalieux
Marcinelle : Le Basson, mars 2020
174 p. ; 18 x 14 cm
ISBN 978-2-930582-72-6
Coll. "Basson rouge"

Charleroi la blanche

Jacques, musicien un peu glandeur, a un gros défaut : il ne sait pas dire non. Et pourtant, c'est ce qu'il aurait dû dire à Brigitte, accessoirement la meilleure amie de sa femme Olivia, lorsque celle-ci l'a vampé. Un adultère après vingt-cinq ans de vie commune, est-ce bien raisonnable ? Olivia l'avait pourtant bien prévenu que Brigitte était une croqueuse d'hommes, elle n'a juste pas supporté que ce soit le sien et a claqué la porte, même si elle n'a jamais été la dernière pour donner des coups de canifs dans le contrat de mariage. Il faut dire que jadis, Jacques se consolait plutôt mal avec la volcanique Florence, jusqu'au jour où il l'a retrouvée abattue chez elle, une balle dans la tête. Un meurtre propre, très professionnel, que l'assassin a signé d'un bijou, une petite broche représentant un scorpion. Renseignements pris, il s'agissait de la marque de fabrique d'un tueur à gages insaisissable surnommé le scorpion, justement. Scorpion qui vient de reprendre du service, effectuant ses contrats entre Paris et Bruxelles. Mais ce n'est pas tout : JG, l'ami un peu boulet de Jacques, a entamé une relation avec la régulière d'un dealer emprisonné. Et voilà Jacques de découvrir que sa fille a dû garder une mystérieuse mallette au nom de David, son ami du moment, accessoirement batteur du groupe de Jacques. Encore une fois, il aurait dû dire non...
De cette nouvelle collection, on a beaucoup apprécié à k-libre le Vieille peau de Christophe Kauffman. Ce roman est assez différent, évoquant plutôt un (bon) roman de la regrettée série "Engrenage". Tout est dans son narrateur, malchanceux à la voix plutôt originale qui évite de tomber dans la grande figure du loser chère au roman noir. Le style imagé et vivant de cette étude de personnage fait passer une histoire assez classique, quoique plutôt complexe à base de dope, avec un certain humour à froid typiquement belge. On espère que la collection va conserver ce niveau de qualité.
À suivre ?

Citation

J'en suis arrivé à la terrible constatation que je faisais partie de la détestable corporation des cons. Attention, pas le modèle ordinaire, pas rien que le con d'un autre. Non, le con d'un autre, on l'est tous peu ou prou. Moi, je faisais plus fort, j'étais l'épouvantable con d'un tas de monde, de la multitude de tous ceux à qui je ne savais pas dire non.

Rédacteur: Thomas Bauduret vendredi 01 mai 2020
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