Contenu
Grand format
Inédit
Tout public
150 p. ; 22 x 14 cm
ISBN 978-2-37873-893-8
Coll. "Rouge"
Meurtre en couleur primaire
Tout d'abord, il y a Delphine, femme traumatisée, qui peint des tableaux nés de ses cauchemars. Il y a aussi son amie, Mélanie, une riche aristocrate qui l'aide autant que faire se peu. Enfin, il y a Sophia qui a un peu d'argent et qui vient de rencontrer Christian. Ce dernier est un aventurier qui a fui le Venezuela où il a tué quelqu'un dans une bagarre. Christian utilise l'argent de Sophia, peintre elle aussi, pour ouvrir une galerie d'art. Lorsqu'il rencontre Mélanie, il a une aventure avec elle et elle lui propose d'exposer les tableaux de son amie. Mais un jour, on découvre le cadavre de Christian, la tête dans un pot de peinture. Qui pourrait donc l'avoir assassiné ? De Delphine à Sophia en passant par Mélanie et la femme du vénézuélien tué dans la rix et qui vient d'arriver en France pour se venger, les pistes sont nombreuses et tout aussi plausibles les unes que les autres. L'enquête et le suspense de La Mort en peinture tournent autour de ces coupables potentielles. Elle est menée par deux policiers aux profils différents, assez complémentaires, et qui permettent quelques pointes d'humour. Pour le reste, la partie policière est de facture classique dans sa première partie (car le final est un peu plus étrange et décalé). Les personnages sont simplement esquissés et auraient pu gagner à être un peu plus approfondis, comme si l'idée de départ avait lancé le travail d'écriture mais sans aller beaucoup plus loin. Contrairement à ce que nous réclamons régulièrement, ce texte aurait gagné en prenant un peu de poids, d'épaisseur. Il reste une ossature intéressante mais qui s'avère bien trop légère pour convaincre totalement.
Citation
En se rendant au Bastion, Raimbau présumait que la journée allait être riche en renseignements permettant d'orienter l'enquête. Il en avait hâte d'en savoir plus sur la victime et sur cette Delphine Peinturier, dont la personnalité, s'il en croyait les œuvres vues chez elle, promettait d'être complexe.