Contenu
Poche
Réédition
Tout public
278 p. ; 18 x 11 cm
ISBN 978-2-7578-7526-1
Coll. "Policier", 4958
Le petit chat est mort
Il y a les polars qui jouent dans la noirceur, détaillent à l'infini les éléments du blues et du danger, de la pente naturelle vers la déchéance. Et puis, il y a ceux d'autres auteurs qui jouent un registre différent, plus tendre ou humoristique. C'est dans cette deuxième catégorie que s'inscrit Sophie Chabanel avec ce roman. L'argument en est simple : un homme a ouvert un bar à chats, c'est-à-dire un bar où les félins se promènent en liberté et apaisent les tensions des consommateurs. Ça fonctionne peut-être en théorie, mais dans la pratique c'est un peu compliqué. C'est du moins ce que pense la commissaire Romano lorsqu'elle vient s'occuper du cadavre du propriétaire. Elle est surtout surprise quand elle découvre que ce qui chavire principalement la femme du mort, c'est la disparition d'un chat de compétition. Qui a bien pu tuer le propriétaire ? En fouillant son passé on découvre deux-trois choses un peu louches sur lui. Et puis, y a-t-il un rapport avec le chat (de compétition) qui a disparu ? Toute l'intrigue va donc tourner autour de la commissaire et de son adjoint qui cherchent à en savoir plus, tout en poursuivant leurs petites affaires personnelles, en baguenaudant plus qu'en fouillant méthodiquement, dans un charme et une légèreté qui les fait cependant par une suite de cercles concentriques de plus en plus courts à s'approcher de la vérité. La Griffe du chat est comme l'animal auquel le titre se réfère, soyeux, doux, sans prétention et avec des petites griffures qui égratignent et cajolent à la fois.
Citation
Elle se mordit la lèvre, hocha doucement la tête et s'efforça de prendre l'air grave de circonstance, malgré l'environnement sonore qui ne facilitait pas le recueillement.