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Faut pas réveiller les morts
Grand format
Inédit
Tout public
192 p. ; 21 x 14 cm
ISBN 978-2-7547-5014-1
Coll. "Roman"
Votre mission : tuer un mort
Roger, le narrateur de ce roman de l'Italien Giorgio De Piaggio, est un détective privé marseillais qui ne croule pas sous la clientèle. Il attend des jours meilleurs lorsqu'il reçoit la visite de deux clientes. Celles-ci auraient besoin de lui : un écrivain franco-américain s'est suicidé il y a quelques mois mais par la suite une carte bancaire secrète s'est remise en route, carte que le mort avait en sa possession. Il aurait mis en scène sa mort puis se serait réfugié en France poursuivi qu'il était par des détectives américains. Aujourd'hui, les clientes demandent au détective de retrouver l'écrivain dans la ville qu'il connait bien et de le tuer. Devant son manque d'argent, Roger accepte la mission. Mais lorsqu'il parviendra à retrouver le "client », pourra-t-il le tuer ? Et puis sera-t-il bien sûr d'être en face de l'écrivain ?
Le roman de Giorgio De Piaggi est un roman court, s'appuyant sur un thème assez classique de la littérature policière : à la fois un détective chargé de retrouver une personne (ici, c'est assez rapide) et un homme qui veut échapper à la vie programmée et déguise sa mort pour s'enfuir ailleurs. Le détective est bien présenté, notamment dans ses moments de doutes. Autant il accepte l'idée de tuer un innocent pour régler ses problèmes financiers, autant dans la pratique il va se poser des questions sur cette action. Faut pas réveiller les morts se compose principalement d'une suite de discussions entre les personnages pour essayer de cerner la vérité, les motivations de chacun. Du coup, le roman ressemble à une bonne esquisse de ce qui pourrait être un roman noir intéressant, une ébauche de ce qui pourrait être un polar truculent, mais une ébauche seulement.
Citation
Je reste assis à mon bureau pendant une longue minute de silence, posant mon regard indéfinissable sur les deux cadavres étendus à mes pieds, et je n'arrive pas à m'expliquer si c'est un regard plus pitoyable que haineux, certainement inquiet en raison des conséquences fâcheuses que mon acte va entraîner d'une manière inévitable.