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Les Disparues du tableau
Grand format
Inédit
Tout public
Paris : Le Masque, septembre 2020
314 p. ; 24 x 16 cm
ISBN 978-2-7024-4906-6
Coll. "Grands formats"
Natures mortes
À Moscou, une jeune femme est retrouvée morte chez elle. Le policier de choc Andreï Yakovlev est chargé de retrouver le coupable, et l'on suspecte un tueur en série. Cela a l'air d'être une bonne idée puisque c'est le troisième cadavre découvert, avec dans ses mains, une esquisse de tableau. Andreï Yakovlev en profite pour renouer avec Macha Karavaï, une étudiante en droit et stagiaire au sein de la police de Moscou, sorte de profileuse débutante, spécialiste de peinture et très cultivée. Cette dernière reconnait d'ailleurs dans l'esquisse de tableau une œuvre du peintre Ingres. Les choses se compliquent car il semblerait qu'il ne s'agit pas de copies mais des originaux (et que ce sont les originaux qui ont disparu d'un musée français). Il faut donc trouver un peintre et dessinateur russe qui serait resté inconnu, mais qui chercherait des modèles ressemblant à ceux de tableaux anciens pour les copier. Au fil de l'enquête, on découvrira que ces copies sont utilisées pour des actions "humanistes".
Nous voici donc face au deuxième volet d'une série qui met en scène les enquêtes, en Russie, d'un policier et d'une jeune femme fragile, douée et intelligente. Le policier est amoureux de la jeune femme, qui le lui rend bien, mais qui rencontre quand même d'autres hommes (en tout bien tout honneur), ce qui a le don de le rendre éminemment jaloux. Leur enquête qui oscille entre une procédure classique et des actions plus individualistes se situe dans la moyenne de ce qui se lit actuellement. Le récit, à part des remarques sur l'état sanitaire déplorable des maisons de retraite, ne parle pas beaucoup de la situation politique du pays, l'intrigue se concentrant surtout sur les relations complexes entre les deux personnages principaux, et avec des chapitres alternés qui présentent le coupable depuis son enfance et la naissance de son obsession pour Ingres et les femmes nues dans les baignoires et les hammams. Cela fait de ce roman un récit classique, écrit de manière classique, agréable à lire mais sans grandes aspérités qui le rendraient singulier.
Citation
Il enfila son casque et se dit qu'il n'avait pas du tout envie de boire un coup avec ces gens-là. Et pas de ce genre de boissons non plus. Perrin aimait la vodka. Et les raviolis russes, énormes, farcis de viande juteuse. Il avait oublié comment ça s'appelait.