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Charlie n'est pas rentrée
Poche
Réédition
Tout public
Traduit de l'anglais par Christine Barbaste
Paris : Pocket, mai 2009
346 p. ; 18 x 11 cm
ISBN 978-2-266-18543-1
Coll. "Thriller", 13759
Tic-tac, tic-tac, tic-tac, tic-tac...
Charlie est la fille de Nina, mère divorcée de deux enfants. Ils doivent tous s'envoler pour la Floride avec le nouvel amoureux de maman afin de passer les fêtes de Noël. On est samedi - 10 heures -, la voiture de Nina est en panne, son voisin Rick lui prête main forte pour la faire redémarrer – 10 h 30 - et quand Nina rentre enfin chez elle – 10 h 50 – elle constate que Charlie n'a pas lancé la lessive, ni passé l'aspirateur donc elle fait un coup de ménage -11 heures – et puis lit son courrier. Elle a reçu plein de lettres d'anniversaire car elle a quarante ans aujourd'hui. Elle appelle de nouveau sa fille – 11 h 13 - sur son portable qui ne répond toujours pas, alors que débarquent chez elle des voisins, des amis, des inconnus -11 h 23. Charlie a improvisé une petite fête pour l'anniversaire de sa mère et donc il devient de plus en plus bizarre qu'elle ne soit pas présente. Bref, les auteurs nous font bien comprendre que chaque minute compte et Nina se démène comme un beau diable pour retrouver sa fille au plus vite car un mauvais pressentiment lui murmure que si la journée passe, elle ne reverra pas sa fille vivante.
Nous assistons donc aux tribulations de la ménagère de quarante ans qui mène son enquête tambour battant, frappant à toutes les portes, allant de découverte en découverte, bravant les lenteurs de la police locale, retraçant le parcours des dernières heures de sa fille jusqu'au dénouement final. Le récit se passe en douze heures, montre en main. Les auteurs n'ont de cesse d'égrener les heures, les minutes, voire les secondes. Le genre de roman qui se veut être une prouesse – comment faire tenir autant d'événements en si peu de temps – et finit par agacer son lecteur. La technique, c'est bien, l'émotion c'est mieux. Un roman à lire en trois heures dix dans le Paris-Marseille.
Citation
J'avais fait perdre du temps à la police. J'avais commis un délit d'effraction. Et sans doute bien d'autres choses encore.