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Stars à la barre
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Inédit
Tout public
Brille, brille petite étoile
Sous titré "23 affaires extraordinaires de célébrités", ce nouvel opus du célèbre et infatigable avocat Emmanuel Pierrat recense dans un style vif et agréable de multiples affaires dans lesquelles ont été impliqués des acteurs, des chanteurs et deux sportifs. Ces derniers, O. J. Simpson et Oskar Pistorius, ainsi que le chanteur Bernard Cantat, se retrouvent directement accusés de meurtres tandis que le comique des années 1920 Fatty Arbuckle est lavé de cette accusation après la mort d'une starlette suite à une orgie. Autre mort, celle de l'amant-méchant garçon de Lana Turner poignardé par la fille de celle-ci âgée de quatorze ans. À part ces quatre-là, la plupart des stars convoquées ici devant les juges le sont plutôt pour détention de drogue ou pour affaires sexuelles (Michael Jackson, Errol Flynn, Charles Trenet, Myke Tyson, Robert Downey Jr, Robert Mitchum, James Brown et George Michael). On retiendra aussi les enquêtes pour paternité de Charlie Chaplin et celle, post-mortem pour Yves Montand, les atteintes aux mœurs pour l'affiche des fesses de Michel Polnareff, les chers divorces de Donald Trump et de Johnny Hallyday. John Lennon, victime, se trouve dans cette liste en raison de l'acharnement de Yoko Ono à empêcher la sortie de prison de son assassin. Quant à Jean Gabin, il y apparaît pour captation de terrains d'agriculteurs, Olivia De Havilland pour avoir acquis, la première, sa liberté vis-à-vis des studios, Charlize Theron pour avoir assisté à la mort de son père tué par sa mère, et Marlon Brando pour être le père de celui qui tua le mari de sa sœur Cheyenne. Chaque affaire est traitée rapidement après une courte biographie toujours pétulante. Tout se lit très vite et avec confiance car Emmanuel Pierrat a pour lui son statut d'avocat qui lui permet de brosser en deux lignes le profil de celui qui a été choisi pour défendre la star. Il a aussi le don pour résumer rapidement un procès et ses suites. Et on peut être certain qu'il ne dérapera jamais et qu'il s'en tient aux faits.
Nul doute que cet ouvrage pourrait devenir une bible pour Vanity Fair (le glamour, le chic, le fric, l'info et la décadence) qui pourrait éditer une affaire par mois avec des photos vintage sympas. Vingt-trois numéros assurés !
Citation
Les mauvaises langues d'Hollywood assurent que son meilleur rôle, Marlon Brando ne l'a pas tenu devant des caméras mais dans un tribunal. C'était le jeudi 28 février 1991.