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Les Cadavres étaient en jaune
Poche
Inédit
Tout public
140 p. ; 17 x 12 cm
ISBN 979-10-310-1052-6
Coll. "Crimes et châtiments", 114
Un train cache parfois ses passagers
Gérard Muller nous invite dans la Cerdagne, et nous embarque dans un petit train touristique qui traverse la Catalogne et relie les vallées, et sert d'excursion pour la journée aux touristes. Une belle sortie, une belle promenade, sauf si évidemment tout d'un coup quelqu'un disparait d'un wagon et est retrouvé mort. Comment cela se peut-il ? Les gendarmes locaux se grattent la tête sous le képi, mais ils trouveront la solution, même si entretemps, d'autres disparitions mystérieuses vont secouer le petit train.
Le récit est court, centré sur un train (avec retour sur les bonnes vieilles intrigues ferroviaires avec un crime en espace clos), une attraction locale et sur une énigme qui permet de développer autour de la beauté des paysages, de la vie locale, des petites choses du quotidien d'une brigade de gendarmes. Ça ne révolutionne pas le genre policier, bien entendu, ça ne force pas sur la noirceur, mais le roman ne démérite en rien. Son auteur, Gérard Muller, sait écrire une histoire, poser ses personnages, esquisser des paysages. Un petit ouvrage d'artisan, de forme et de fond classique, pour compléter une visite de la région et agrémenter un petit voyage en train - en espérant ne pas succomber d'autre chose qu'à la beauté des paysages qui défilent.
Citation
Soudain, contre toute attente, le train freine brusquement dans un crissement continu. Les passagers sont projetés sur le devant et doivent se cramponner à leur siège. Au bout de longues secondes, le convoi s'immobilise dans un dernier grincement, et un soupir de soulagement s'échappe de toutes les poitrines.