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Pas de pissenlits pour le cadavre
Grand format
Inédit
Tout public
320 p. ; 21 x 14 cm
ISBN 978-2-7564-3259-5
Coll. "Policiers"
Cadavre aux fleurs avec son coulis de sang
Chloé est dentiste, mais elle n'aime pas trop son métier. Aussi, quand son amie Louise lui propose de l'aider à mi-temps dans son magasin de fleuriste, elle n'hésite pas une seule seconde. Elle s'occupera de quelques clients sympathiques le matin et coupera des fleurs l'après-midi. Avec l'aide d'un beau vendeur, voilà donc les deux amies dans leur boutique. Pour Louise qui vient de divorcer sans trop savoir pourquoi d'un mari qu'elle aime encore et qui l'aime encore, c'est un renouveau fleuri qui lui permet de réfléchir, de gagner sa vie et de continuer à bichonner son chien. Lorsqu'un matin, elles découvrent un cadavre dans leurs fleurs, et que ce malappris n'est autre que le pharmacien du bout de la rue, elles sont plus que surprises. Une surprise qui augmente quand leur employé n'arrive pas et que l'on s'aperçoit qu'il a donné une fausse adresse et une fausse identité. Serait-il derrière cet encombrant corps ?
Il y a bien un cadavre, il y a bien des trafics divers et variés, il y a même des serpents comme gardes du corps, il y a des policiers qui n'auraient rien contre une petite aventure avec un témoin, une vieille dame qui en sait beaucoup, et une vengeance familiale. Tout ce qu'il faut pour écrire un roman noir, mais Andrea H. Japp a décidé d'écrire autre chose. Le texte ressemble plus à une bluette, à une série policière un peu molle des chaines de télévision dans la veine actuelle du cosy crime. On a un sourire avec les démêlés de la dentiste et de ses clients, de la peur provoquée par les serpents, possession d'un frère un peu allumé, et des retours de flamme d'un couple divorcé, mais cela crée un roman policier comme l'on pourrait en lire dans les magazines (justement) chez le dentiste, avec beaucoup de fanfreluches, de remarques sur l'immensité des sacs à main de femmes, sur l'amour et le couple, avec beaucoup de rose et un peu d'humour que le lecteur appréciera (ou non), notamment dans les titres de chapitres qui sont des citations d'auteurs que Andrea H. Japp commente. Du coup Pas de pissenlits pour le cadavre est un Livre Policier Non Identifié qui pourrait plaire à des lectrices qui ne lisent pas de romans policiers mais des romans légers avec étude de mœurs approchée avec une désinvolture agréable.
Citation
Chloé Thierry, bientôt trente et un ans, chevelure brune frisée, yeux bleus, menue, était célibataire. Si elle regrettait cet état, sans en souffrir, force était d'admettre que son caractère, on va dire 'affirmé', n'incitait pas le prétendant à s'incruster au-delà de quelques nuits.