Contenu
Poche
Réédition
Tout public
312 p. ; 18 x 11 cm
ISBN 978-2-253-12291-3
Coll. "Thrillers", 31137
Jours de folie
Le Docteur Suzanne Lohmann a quitté son poste du célèbre Pavillon 38 de l'asile pour fous dangereux, et a ouvert un petit cabinet de consultation psychiatrique. Sa vie est calme. Elle se reconstruit, tout comme elle tente de reconstruire sa cellule familiale avec ses filles, mais "le stress et l'agitation de l'unité lui manquent, désormais livrée à elle-même dans son cabinet silencieux, vigie des détresses quotidiennes accablant des citadins anonymes, elle qui s'est grisée au contact des schizophrènes, paranoïaques et grands pervers, dont les affections n'engendrent pas un simple mal-être, mais des gouffres où il s'abîment eux-mêmes, entrainant leurs victimes éventuelles, voire le corps médical et ses certitudes". Le calme et sa petite routine vont voler en éclat lorsque L'Anaconda, un redoutable serial killer, qu'elle avait collaboré à arrêter, va s'échapper du Pavillon 38.
"Elle regrettait la fréquentation de l'abîme ? Elle est servie."
Suite du très bon Pavillon 38, Caïn et Adèle bénéficie du même excellent traitement des personnages et des recherches psychiatriques. Peinant un peu sur le début (ça ressemble assez aux aventures d'Hannibal Lecter lorsqu'il s'échappe), tout reprend sa grandeur dès la deuxième partie avec un livre qui est loin de la simple traque d'un tueur en série. Régis Descott confirme tout le bien qu'on pensait de lui, la fin est assez ouverte pour laisser entrevoir un nouveau roman autour de Suzanne Lohmann, affaire à suivre.
Citation
Les gens veulent comprendre ce qui entraine un homme si loin dans l'horreur ; et comment il a pu agir aussi longtemps sans être inquiété.