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Grand format
Inédit
Tout public
200 p. ; 22 x 14 cm
ISBN 978-2-343-24347-4
Coll. "Noir"
Le piège qui le révéla à lui-même
Vincent a une jolie femme, une fille et un bon boulot dans une banque. Tout pourrait aller bien. Mais voilà... Un soir, durant un déplacement, Vincent croise Louise, une jeune femme. Il couche avec elle, puis découvre que son portefeuille a disparu alors il se dispute avec la jeune femme et l'étrangle. Après avoir appelé un ami pour obtenir un alibi auprès de sa femme, il rentre chez lui, mais ce meurtre réveille en lui des instincts qui inquiètent son entourage. De plus, lorsqu'on lui téléphone pour lui révéler qu'il a été vu sur place et qu'il doit payer s'il veut récupérer son portefeuille et ainsi éviter la prison, il ne sait pas trop quoi faire. Désespéré, il se replie pour réfléchir sur la côte où sa famille possède une maison. Mais là, il croise une jeune femme avec qui il entame une liaison et, là aussi, il s'aperçoit qu'il peut être violent et déraper. En feuilletant les journaux, il se rend surtout compte que personne de parle de la mort de Louise, et il décide de rentrer chez lui. Mais c'est compter sans le maître chanteur qui continue de l'appeler. Que faire ? Comment avoir l'argent nécessaire pour le payer ? Dans quel engrenage machiavélique s'est-il coincé, à son insu ?
L'auteur, s'inscrit dans une tradition du thriller où le héros, dépassé par les événements, cherche à s'en sortir, mais où chaque action semble l'enfermer un peu plus. À l'intérieur de ce schéma, Claude Rodhain propose des éléments un peu moins systématiques du genre : son personnage central n'est pas (forcément) une victime innocente, mais présente un caractère rude et même violent (il dit lui-même qu'il a parfois l'impression de se dédoubler). Ensuite, les rebondissements vont se multiplier car c'est vraiment un plan complexe et diabolique qui a été mis en place. Ce sont ses rebondissements et changements d'axe de narration qui rendent cette lecture captivante ponctuée d'une fin noire à souhait.
Citation
Moi, je sais où je l'ai perdu. Je suis si las que j'aurais pu le lui dire. Oui, j'aurais pu. Ça tenait à peu de choses. Ça tient toujours à peu de choses.