Contenu
Grand format
Inédit
Tout public
356 p. ; 19 x 12 cm
ISBN 978-2-919066-93-3
Coll. "Polars", 35
Carte "Libéré de prison"
Les lecteurs assidus de littérature policière ont peut-être déjà lu La Confrérie des louves. Auquel cas, ils auront donc déjà quelques idées et repères, car ce roman en est la continuation. Attention ! Pas la suite, car il peut se lire indépendamment du précédent, mais il va reprendre les personnages, leurs doutes et les prolonger de belle façon. Dans le premier volet, nous suivions Hamelin, un policier hanté par la mort de ses parents, mort à laquelle il avait contribué en provoquant sans le vouloir un accident mortel au cours duquel ils avaient péri. Mais maintenant Hamelin est entré dans la police et avec d'autres policiers de la place parisienne, il a décidé de proposer un concours : chaque policier gagne des points lorsqu'il doit s'occuper d'une affaire se situant dans une rue qui existe sur le Monopoly. Ce pari innocent pourrait se révéler dangereux lorsque commence une série de meurtres, sans raison apparente, qui se situe justement dans des rues et avenues du jeu ! Hamelin est d'autant plus inquiet qu'il doit en même temps composer avec une auteure qui suit sa brigade pour un futur roman, et il doit également lutter contre un autre policier, un peu son ennemi intime, pour gérer le dossier. Tout ceci devient encore plus ennuyeux lorsque des indices laissés comme devinette par le tueur semblent l'impliquer dans la série de crimes. En plus, un des membres de sa brigade informe une autre équipe de police, forcément rivale... Quand des traces lui appartenant sont trouvées sur une scène de crime avant qu'il n'arrive, la situation ne peut que encore plus déraper.
Sur un thème classique (une série de meurtres qui semblent incohérents mais qui cache une idée précise), amené de façon classique à travers une intrigue secondaire qui remonte dans le passé (mais sans qu'il soit facile d'y déceler un rapport avant le final), Un autel rue de la Paix joue avec soin au jeu du chat et de la souris : complots, pièges, amis déguisés en ennemis et vice-versa, indices explosifs, le tout sur fond de Monopoly. Derrière la noirceur, Florence Rhodes sait aussi relâcher la tension, développer ses personnages, parler de la joie et de la difficulté de devenir père, construire une intrigue capable de se retourner pour ménager un suspense jusqu'aux dernières lignes. Une bonne surprise qui confirme la bonne impression laissée par son premier roman.
Citation
La presse exigeait un coupable, dénonçait la lenteur de l'enquête, s'étonnait que la préfecture de police n'ait pas pris les mesures pour alerter et protéger plus tôt les retraités de la capitale.