Contenu
Poche
Inédit
Tout public
238 p. ; 18 x 11 cm
ISBN 978-2-7556-9212-9
Coll. "Suspense", 350
Halloween Night
Ce qu'il faut savoir sur la série
Who you gonna call?
Six étudiants américains louent un manoir prétendument hanté pour y passer la soirée d'Halloween et y mener une séance de spiritisme "pour rire". Mais les esprits de la maison n'ont aucune intention de rire.
Défini par ses éditeurs comme un touche-à-tout, Alexis Aubenque a effectivement abordé pratiquement tous les genres des littératures populaires, mais l'a fait sans jamais y apporter la moindre idée originale, se contentant d'habiller de lieux communs des canevas narratifs éculés. Avec Le Manoir, il entame une nouvelle série de courts romans fantastiques intitulée "Halloween Nights". N'ayant pas peur des clichés, il envoie donc six personnages stéréotypés tout droit sortis d'une série télé américaine (le sportif, la bimbo, le geek, la gothique...) dans un manoir évidemment hanté où il peut accumuler tous les clichés du fantastique : esprits vengeurs, poupées maudites, possession, cimetière abandonné, savant fou... tout y passe en à peine plus de deux cents pages, sans oublier de ponctuer l'intrigue de dialogues affligeants et de scènes de sexe gratuites embarrassantes de ridicule (mention spéciale pour l'étreinte dans un cercueil de deux enterrés vivants, qui peut postuler pour le record de la plus mauvaise idée du siècle). Avec un peu d'indulgence, on pourrait considérer "Halloween Nights" comme une descendante de la collection du Fleuve Noir "Angoisse", dont les intrigues laissaient également parfois à désirer, si ce n'est que, au contraire d'Alexis Aubenque, qui semble en permanence se gausser du genre dans lequel il évolue, ses auteurs faisaient part d'une certaine sincérité. Inutile, sans imagination, mal écrit, Le Manoir est une purge comme il n'en avait pas été publié depuis longtemps en dehors de l'auto-édition. Lire ce "roman" c'est comme regarder un DTV d'horreur sur une chaîne câblée. C'est vaguement drôle vingt minutes, soporifique pendant le reste du métrage, et quand le générique se termine, on se demande pourquoi on a perdu deux heures de vie pour une niaiserie pareille.
Citation
- Cool, je suppose qu'on n'a ni télé ni Internet ? redouta Melvin en regardant son smartphone. Plus de réseau !
- Malheureusement non. Mais nous avons une bibliothèque bien fournie dont nombre d'ouvrages pourraient vous plaire.
- Lire un livre ! s'insurgea Mandy. N'importe quoi !