Contenu
Poche
Inédit
Tout public
142 p. ; 17 x 11 cm
ISBN 978-2-9529994-1-0
Coll. "Roman noir"
Actualités
La vie rêvée des démons ordinaires
Max est un jeune lycéen, dont le père est absent et la mère dépassée, qui ne réussit pas à l'école. Il est amoureux d'une jeune fille de sa classe mais il ne sait comment lui dire. Peut-être boit-il aussi un peu trop. En tout cas, sa vie est un désastre, il est oisif, et son destin est flou et incertain. Jusqu'au jour, où il se met à écrire. Il rêve d'une relation amoureuse avec sa professeur d'histoire-géographie et il développe cette passion.
Quelques jours plus tard (à moins qu'il ne le rêve) la prof se jette dans ses bras et son lit, et ils entament une fougueuse passion. Mais cela ne le conduit qu'à une ruine de plusalors Max décide d'écrire sa vie de rock star...
Le texte oscille sans cesse, sans qu'il soit possible au lecteur de faire la part des choses, entre la réalité un peu triste du jeune homme et ses fantasmes. Mais peut-être ses fantasmes se réalisent-ils ? En tout cas ils sont décrits avec la même réalité que le reste. Tous les lecteurs qui ont connu une adolescence plongée dans les livres et les chimères se sentiront en harmonie avec ce personnage qui va jusqu'au bout de ses réflexions et de ses pensées les plus secrètes. Il n'y a pas d'intrigue policière mais une histoire noire, une plongée dans l'univers mental d'un adolescent restituée avec force et conviction, même si elle lorgne souvent du côté du sordide.
C'est un premier roman, et parfois, Lil Esuria se regarde un peu écrire, cisèle un peu trop ses phrases ou ses pensées pour l'adolescent paumé, grandi trop vite qu'il est, mais il serait idiot de se focaliser sur ce défaut pour lire avec intérêt une auteur qui lorsqu'elle aura muri devrait encore nous raconter des choses intéressantes et captivantes, car elle sait manier une intrigue et, surtout, embarquer son lecteur avec lui.
Citation
Elle me regardait avec panique et voulut crier, mais l'épaisse fumée entra dans sa bouche, l'enroula tout entière , et le mur se referma sur son corps.