Contenu
Miroir : le reflet du mal
Grand format
Inédit
Tout public
226 p. ; 22 x 14 cm
ISBN 978-2-37453-917-1
Coll. "38. Rue du polar"
Un tueur peut en cacher un autre
Charlie excelle dans son métier. C'est une tueuse à gages très douée, qui est épaulé d'un point de vue technique par Zoltan, un hacker de qualité. Elle travaille comme indépendante au sein d'un conglomérat de tueurs qui ont pignon sur rue dans le Darkweb. Elle peut donc comme aujourd'hui se retrouver chargée d'une mission afin de liquider un homme. Elle le fait exploser sur son lit. Mais, au même moment, un autre tueur, inconnu de tous, fait exploser une autre personne dans un autre lit. Or, cette personne n'est autre qu'un mafieux, neveu d'une des "parrains" de la mafia qui avait justement commandité le contrat de Charlie. Et ce n'est que le début car d'autres cas dont s'occupe Charlie vont avoir un déroulé identique : un doublon réalisé en même temps, renforcé par le fait que le tueur laisse un miroir sur le corps de sa victime. Charlie commence à perdre patience, d'autant plus que ces trop nombreuses coïncidences impliquent l'existence de traitres dans sa propre organisation, et que ces meurtres en parallèle nuisent au bon fonctionnement de son travail. Zoltan surveille donc et vérifie tout, mais il n'arrive pas à comprendre comment le deuxième assassin est capable de connaître leurs plans. Les choses se compliquent encore lorsque certains des prestataires et logisticiens des meurtres ciblés disparaissent à leur tour. Charlie a besoin d'explications, et de comprendre qui essaie de la piéger et dans quel but.
Le roman d'Ana Kori ne s'occupe pas forcément de grandes subtilités. Charlie est une tueuse, mais du moment qu'elle fait son travail correctement, il n'y a pas de raisons que ce métier ne soit pas honorable. Ça permet à l'intrigue de se développer autour d'une suite d'actions et de réactions, de meurtres, de moments de défense, voire de calme où elle se réfugie chez un ancien mentor. Le roman oscille dans deux parties : la première où l'héroïne se débat alors que le piège semble se resserrer autour d'elle ; une seconde où elle utilise tous les moyens dont elle dispose pour contrer un méchant particulièrement vicieux et frappadingue. Sans concourir pour le titre de chef d'œuvre de l'année, Miroir : le reflet du mal est un texte sans prétention, mais efficace et nerveux, et dont l'intrigue, très noire, est implacable.
Citation
Douze années que je travaillais avec lui. L'une des personnes les plus fiables avec qui je collaborais, même si son besoin de faire des blagues m'horripilait au plus haut point. L'un des rares aussi à connaitre mon véritable métier.