Contenu
Grand format
Inédit
Tout public
254 p. ; 23 x 15 cm
ISBN 978-2-501-16075-9
Coll. "Black lab"
Une intrigue pour tordre la cervelle
Laura Turrel débarque au commissariat de Versailles pour s'accuser du meurtre de son employeur, chez qui elle faisait le ménage. Ce dernier aurait tenté de la violer et, en se défendant, elle l'aurait tué puis brulé son corps. Les policiers vont commencer l'enquête, mais de nombreux problèmes se posent à commencer par le fait que l'on ne retrouve pas les restes du corps. Les enquêteurs se posent même la question de savoir si quelqu'un a brûlé. Dans la maison, aucune tâche de sang. Des fouilles et des plongées dans le lac voisin ne semblent pas confirmer les points que Laura Turrel a avoués. Pourtant un homme semble bien avoir disparu. Les choses se compliquent encore lorsque les policiers découvrent que cet homme n'a aucune existence légale et, en fouillant un peu, déterrent un cadavre de femme dans sa cave. Qui cela peut-il être ? Le profil du mort semble être beaucoup plus chaotique que ce que l'on aurait pu penser au début et plus les enquêteurs travaillent sur la coupable auto-désignée, plus ils trouvent des éléments qui complexifient le puzzle et le rendent même infaisable.
L'intrigue repose sur une suite de rebondissements qu'il serait stupide de dévoiler et qui vont montrer, jusque dans les pages ultimes, que l'histoire peut se transformer, voire même changer complètement de sens. Mené avec soin, et avec une construction forte, le récit prend sans cesse des déviations, des bifurcations, part là où le lecteur ne s'y attend pas. C'est cet aspect qui est captivant. J'aurais aimé te tuer est un thriller réussi, qui confirme les espoirs suscités par les romans précédents de Pétronille Rostagnat.
Citation
Je regarde la monture de tes lunettes se tordre sous les flammes. Je jubile. Un dernier petit bout de toi qui s'envole...