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Un verre pour noyer sa rage
Le roman de Jean-Noël Castaing se situe en 1998. Nous sommes en région agricole, des paysans se sont réunis pour créer un barrage et améliorer leurs capacités d'irrigation. Mais Forgeret, un ancien militaire, devenu écologiste, a décidé de s'y opposer et a rendu compliquées les opérations. Malgré tout, l'opération se fait et il va même y avoir une inauguration. Forgeret et son adjoint, Cassaudin, seront sur place. Pourtant, alors que commence la fête entourant le nouveau barrage, rien ne se passe. Quelques heures plus tard, on découvrira un cadavre, noyé dans les eaux dudit barrage. Sorti de l'eau, on constatera qu'il s'agit de Forgeret et qu'il a une marque laissant penser qu'il a été frappé par une rame (que justement on n'a pas retrouvé dans une barque). Entre deux verres, deux repas avec leurs adjoints, les policiers et autres gendarmes chargés de l'enquête vont tourner autour des suspects possibles et trouver leur vérité.
Le résumé est court car le récit l'est également, ce qui n'empêche cependant pas quelques redites et des développements sur des écologistes qui sont plus des paysans feignasses et alcooliques que de vrais penseurs. Les policiers chargés de l'enquête sont plus préoccupés par les repas qu'ils font que par la découverte d'un coupable. Mais il est vrai que l'enquête, si elle traîne un peu, leur permet de profiter encore d'un bon repas et d'une balade bucolique. L'auteur est un agriculteur et il doit connaître son sujet, mais ça ne suffit pas forcément à écrire de manière limpide et captivante.
Citation
Forgeret était détendu. Au volant de sa vieille voiture, il roulait vers Nogaro, tranquille chef-lieu de canton du Gers. Il avait organisé là une réunion de l'ASPER, Association pour la Préservation de l'Environnement Rural, de mouvance écologiste, les verts disait-on désormais.