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Il faut sauver le soldat Steiner
Grand format
Inédit
Tout public
210 p. ; 23 x 16 cm
ISBN 978-2-35523-610-5
Qui veut la peau de Steiner ?
Le capitaine de police Ludovic Dumouriez vit avec son chien et apprécie les petits repas sympathiques. Il mène ses enquêtes comme il l'entend, au grand dam de ses supérieurs. C'est encore le cas avec cette intrigue : il reçoit un "client" particulier (un touriste américain qui nom de Steiner), qui a essuyé des coups de feu, mais qui a réussi à fuir. Pourquoi était-il la cible d'un tueur ? D'ailleurs, y a-t-il eu tueur ? En effet, la victime semble elle-même ne pas vouloir faire grand cas de cette histoire. Dumouriez pourrait se contenter de ça et se rendormir tranquillement, continuer ses promenades au bord de la mer avec son chien ou aller déguster des petits chocolats chauds dans son bistrot préféré, mais ce serait mal le connaitre. Comme il veut en savoir plus, il décide pour commencer de chercher de quel endroit on aurait pu tirer sur le touriste. Et qu'il découvre que l'appartement qui aurait pu servir à cet effet contient le cadavre de son propriétaire... Voilà ce qui en rajoute dans la possibilité d'un crime et d'une tentative de meurtre... Avec l'aide de la cible, qui commence à s'amadouer et à donner des informations (peut-être parce que quelqu'un, pour rire, a glissé dans son lit un serpent venimeux), Dumouriez va remonter les pistes et découvrir ce qui se cache derrière cette histoire qui aurait pu au départ sembler farfelue et absurde.
Nouveau volet d'une série mettant en scène un policier un peu misanthrope et qui se soucie peu des convenances, Il faut sauver le soldat Steiner raconte une histoire simple, mélangeant les moments d'action où l'histoire avance et les développements autour du personnage central, ses humeurs qui manient avec bonne humeur les sentiments de ce policier ronchon et de son chien. Sans prétendre au génie, le roman de Philippe Harant avance tranquillement, développe des bons moments et s'avère une lecture agréable, sans prise de tête.
Citation
Comment était-il possible que quelqu'un en attente à sa vie dans cette tranquille petite ville bretonne ? Le temps n'était pas pour lui à se poser cette question mais à sauver sa peau.