Contenu
Grand format
Inédit
Tout public
394 p. ; 21 x 14 cm
ISBN 978-2-265-15568-8
Coll. "Fleuve noir. Thriller"
Commander aux corps et aux esprits
Maxime Barelli, officier français des forces spéciales, est actuellement en Syrie pour essayer de régler des problèmes liés au terrorisme. Elle découvre ainsi que les terroristes testent de nouvelles drogues qui leur donnent plus de puissance et de force (la drogue de la sauvagerie). Yann Braque, quant à lui, est lieutenant de police à Paris. Il est chargé d'une enquête qu'il ne sait pas par quel bout prendre. La victime est une femme dont la tête a implosé au cours d'un jeu sexuel en ligne. Y aurait-il un rapport avec un casque virtuel qu'elle essayait, couplé à des implants dans son cerveau, le tout testé par une start-up à la pointe de la technologie médicale ? Alors que les deux hommes voient leur enquête se rapprocher, un troisième événement semble encore compliquer la donne : un groupe de militaires français, très entrainé, est porté disparu alors qu'il menait une mission en pleine brousse africaine. Sur les lieux, on a la surprise de découvrir que les "coupables" seraient des pygmées, comme saisis par une folie meurtrière et capable de travailler en groupe comme s'ils étaient un seul individu.
Basé sur une structure classique de pistes différentes qui vont se rejoindre pour permettre au lecteur et aux enquêteurs de découvrir la vérité, le roman de Stéphane Marchand se déploie de manière intelligente et bien menée. Bien sûr, les méchants sont identifiables rapidement (qu'il s'agit des terroristes ou des puissants groupes financiers et industriels qui vont les aider), mais l'intrigue est construite à la manière rythmée d'un bon thriller pour nous entraîner dans la suite trépidante d'événements. Ce roman, qui fait suite à Face mort, peut bien évidemment se lire de manière indépendante et est une bonne lecture pour les vacances car dépaysant, sans être anecdotique, et évoquant des problèmes du monde contemporain qui sont en train de se constituer sous nos yeux.
Citation
Soirée solitaire. Elle était pieds nus en culotte et T-shirt. Le casque intégral en Bakélite noire recouvrait sa tête, ne laissant libre que la bouche. C'était un casque dernier cri, un modèle russe dessiné comme un véritable objet d'art avec deux antennes sur le côté droit et une visière en verre fumé ; il avait coûté une fortune et ce luxe détonnait dans son intérieur plutôt crade.