Bleu

Roman - Policier

Bleu

Que d'eau, que d'eau !!!

Du côté de Nantes, une terrible tempête se prépare. Une tempête qui risque, en repoussant les eaux de la Loire, de submerger la ville et de provoquer de graves désordres. Mais au même moment, des événements meurtriers étranges se déroulent et les autorités envoient Hugo Kezer et Anna Gilardini pour enquêter. En effet, depuis quelques jours, des gens se suicident dans la ville. Si certains sont des émigrés qui n'ont plus rien à perdre, d'autres sont des citoyens sans problème, l'un est même un officier de police qui a jadis travailla avec eux. Peu à peu, les policiers se doutent qu'il y a derrière ces faits une manipulation et un complot. Un groupe inconnu utiliserait les réseaux d'eau de la ville pour empoisonner les gens avec une substance qui provoque des volontés suicidaires. Un grand scientifique, justement chargé de travailler sur un antidote à ce poison, vient depuis son laboratoire de Lyon pour les aider. Mais à peine est-il arrivé qu'il disparait. Serait-il complice des empoisonneurs ? Dans une ville qui commence à disparaître sous les eaux, alors que des barques la parcourent et que des pillages commencent, les forces de police ont fort à faire.

Troisième roman mettant en scène des policiers chargés d'enquêtes un peu particulières liées aux problèmes écologiques et aux catastrophes possibles, avec en arrière-fond, les problèmes personnels des dits policiers, Bleu continue dans l'ambiance créée par les deux précédents volets : une ambiance de fin de monde avec des forces ténébreuses qui entendent provoquer ou profiter du chaos créé. Des enquêtes rapides et nerveuses où il convient de découvrir et d'empêcher justement cette fin programmée. Ce côté rapide, nerveux, ne s'arrêtant que peu, construit comme un thriller avec des points sur les personnages secondaires est bien monté avec, entre autres, le fait qu'Anna Gilardi, policière en charge de l'enquête, est sur le point d'accoucher. Sans révolutionner le genre, Bleu, de Koz, continue une honnête série sans déranger ni démériter.

Citation

Alors que l'infirmière la soutenait tant bien que mal, Anne songea que l'enfant devait maintenant reposer sur le macadam au pied du bâtiment, pantin désarticulé auréolé de vermillon.

Rédacteur: Laurent Greusard mardi 27 septembre 2022 partager : | |