Contenu
Poche
Inédit
Tout public
150 p. ; 18 x 12 cm
ISBN 978-2-35461-001-2
Coll. "Polar & Rock'n roll"
Mona Cabriole, 2
Actualités
- 10/12 Édition: La Tengo nous gâte...
- 11/09 Festival: Festival Interpol'art à Reims
Pendant trois jours la ville de Reims accueille le quatrième festival Interpol'art. Des innovations marquent cette édition 2009, dont une nouvelle dénomination : "Festival Interpol'art, les vendanges du polar à Reims".
De très nombreuses animations sont proposées aux visiteurs (expositions, rencontres, tables rondes, projections de films, etc.) dont la liste détaillée est à découvrir sur le site dédié à l'événement, très riche et très agréable à visiter, il faut le mentionner.
Liens : Obscura |Tournée d'adieu |Pascal Dessaint |Sophie Loubière |Régis Descott |Jean-Jacques Reboux |Thomas Hédouin |Pierre Mikaïloff |Interpol'art
Ce qu'il faut savoir sur la série
Mona Cabriole est journaliste à Parinews à la rubrique des faits divers. Elle cumule, nous dit son éditeur, "le triple handicap de mesurer un mètre soixante-quinze, d'être sexy et intelligente". MP3 en bandoulière. Rock à fond les manettes, Lou Reed et le Velvet de préférence, Björk en enfilade Place des Vosges. N'enquête jamais officiellement sur les seuls meurtres qui l'intéressent...
La série comportera vingt romans, chacun dédié à un arrondissement de Paris et écrit par un auteur différent.
Chronique
Massacre à la barre de fer. Le ton est donné. Le cadavre ? Déguisé en pop star. Non loin de là, Mona Cabriole enquête sur les mouvements lycéens parisiens. Foulards contre kippas, gothiques contre dreadlocks. Les tribus s'entredéchirent. D'où l'arrivée massive de flics dans le Marais, où s'épanouit un second cadavre, relooké en drag queen… Un flic, là encore, qui ne faisait pourtant pas dans la dentelle… Un autre corps lui succède - un membre de la même bande de flics marrons - maquillé en Dalida. Les icônes gays font décidément un malheur. Mais qui est ce mystérieux Courant 93, à l'origine de ces crimes ? Pas cette bande de paumés néonazis qui traînent leurs savates dans le Marais et passent leur temps à se faire latter, si ?
L'on est plongé dans un Paris de battes de base-ball, de skins et de flingueurs déconnant à plein tube. Drôle, mais barbare. Sacrifiant parfois un peu trop à ce Marais décalé, plus yiddish que gay, comme territoire de repli des minorités. Mais il y a tout de même de superbes évocations d'une histoire équivoque, chargée d'un sens très accablant (le vieux juif).
On en parle : La Tête en noir n°139
Citation
Pourquoi fallait-il systématiquement que les icônes gays soient des clichés kitchissimes ?