Contenu
Le Royaume perdu
Grand format
Inédit
Tout public
416 p. ; 23 x 14 cm
ISBN 978-2-7096-6333-5
Coll. "Thrillers"
L'aventure c'est l'aventure
1229. Hugo de Montfort est témoin du meurtre du lettré Al-Seif, envoyé du souverain d'Égypte, par une main inconnue. Quelqu'un voudrait-il ranimer la guerre entre chrétiens, et surtout ses envahisseurs Templiers, et musulmans ? Une guerre que personne ne peut se permettre. Montfort se retrouvera embarqué malgré lui dans la quête d'un lieu mythique récelant les réponses à tous les mystères de la création... De nos jours. Antoine Marcas assiste à la démonstration de réalité virtuelle chez OxO international, la start-up de Léna Cazar, mais une tentative d'assassinat trouble la fête. Heureusement, Marcas intervient, mais la tueuse se suicide, une expression de béatitude sur le visage... OxO est sur le point de mettre en route le plus puissant ordinateur quantique que le monde connaisse, si puissant qu'il pourrait trouver une solution à tous les problèmes de notre Terre. La clé est cet artefact perdu que l'on appelle le livre d'Hénoch : Léna Cazar est persuadée que son contenu, codé, serait la dernière pierre permettant de mettre en branle celui que l'on appelle déjà l'ordinateur de Dieu. Elle charge donc Marcas de se mettre en quête du codex alors même que des tueurs rôdent partout. On ne se frotte pas impunément à la Nuée...
Autant le dire tout de suite, si on attend à avoir la résolution du mystère au cœur de Marcas, le précédent roman de la série, on en sera pour ses frais, ce qui n'est pas très honnête... Mais là, la série devient de plus en plus une bande dessinée mouvementée (ce qui n'est pas un reproche) mêlant thriller, occultisme, fantastique et même science-fiction, avec une intrigue dans le passé et une présente, au lien d'ailleurs assez lâche si ce n'est par une boucle à la conclusion, comme si ça devait faire partie du cahier des charges de ce genre de roman. L'action est omniprésente, si bien qu'on en vient à oublier une intrigue parfois un peu trop embrouillée, à l'image de sa fin qui, sans déflorer, pose quelques problèmes moraux par une série de révélations capillotractées. Mais c'est un reproche qu'on peut difficilement faire à un roman qui cherche plus l'aventure à tout prix que la vraisemblance. Ce qui n'est pas toujours désagréable...
Citation
Il arriverait juste derrière Marcas ? Une balle suffirait. Dans la nuque. Désormais, personne ne pouvait le sauver. Il tirerait ensuite en l'air en criant Allah Akbar. La formule miracle pour faire le vide autour de soi. Il avait horreur de tuer un homme par derrière, mais c'était la seule solution. Dieu lui pardonnerait. Ou pas.