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La Détresse des roses
Grand format
Inédit
Tout public
394 p. ; 21 x 14 cm
ISBN 978-2-7556-6423-2
Coll. "Hugo thriller"
Retrouvailles façon puzzle
Mélanie Penning, jeune gendarme en Belgique, a intégré une brigade chargée des crimes mais ses collègues ne croient pas trop en elle car c'est avant tout une femme. Depuis la mort de ses parents, elle est un peu à cran se sentant responsable de sa jeune sœur qui court les hommes dans les barss de la ville et peut ramener un bel étudiant en médecine à la maison. Aussi quand on commence à récupérer des morceaux de cadavres de femmes dans différents coins de la ville, la population s'inquiète. Y aurait-il un tueur en série dans le coin ? La police a du mal à enquêter car les différentes parties de corps humain découvertes ne permettent pas de retrouver les victimes (surtout que le meurtrier a l'air de vouloir conserver les têtes). De plus, d'autres affaires doivent aussi être traitées et la police a fort à faire car des dissensions apparaissent entre la police et la gendarmerie, surtout lorsqu'un assassinat a pour coupable une policière et que ce sont les gendarmes qui l'arrêtent difficilement. Alors Mélanie Penning est de plus en plus stressée. Si le coupable ne peut être vite arrêté, elle a peur que sa sœur soit une victime supplémentaire ce qui pourrait la pousser, elle, à commettre des erreurs qui obligerait sa hiérarchie à la mettre de côté. C'est peut-être en fouillant les archives qu'elle découvrira la vérité.
L'intrigue de Jack Jakoli est divisée en plusieurs points. Nous allons suivre les différentes découvertes de cadavres, les recherches de la gendarmerie belge, les soucis du quotidien qui minent la vie de Mélanie Penning. À cela s'ajoutent les pensées et actions du tueur en série qui s'amuse à narguer les forces de police. Tout ces éléments s'emboîtent dans un récit qui prend son temps pour raconter, où se mélange une enquête précise et des investigations diverses, où de fausses pistes apparaissent pour mieux le relancer (comme par hasard, le coupable est sans doute surnommé Mimi, diminutif qui correspond au prénom du compagnon en études de médecine). L'auteur, qui fait partie des forces de police belges, décrit des scènes qu'il connait bien, que ce soit des scènes sanglantes ou de rapport de force entre policiers, entre un policier et sa hiérarchie. Tout est bien construit (avec des éléments non donnés comme s'il racontait une histoire vraie - c'est d'ailleurs signalé au début du roman et ça permet une chute à la fin) -, très classique dans le fond et la forme. La Détresse des roses s'avère être une lecture agréable malgré son sujet.
Citation
Découper sa chair l'enivrait. Un ressenti aux antipodes de ce qu'il avait imaginé pour cette conclusion imprévue, conséquence d'un rendez-vous décevant. Qu'elle ait menti sur la marchandise l'avait rendu fou et contraint à sustenter par lui-même ses besoins.