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La Vengeance du clan
Grand format
Inédit
Tout public
Spécial-police
La BRI a eu beau envoyer en taule le caïd Miroslav, qui se remet laborieusement de ses graves blessures à l'hôpital de la prison, son gang reste en activité. Et lorsque ledit Miroslav est assassiné par un autre détenu sur ordre de son bras droit Sebastian Sdarise, celui-ci reprend officiellement les rênes du clan. Mais quand un rendez-vous dans un bar interlope pour se procurer des armes vire à la fusillade, laissant sur le carreau Viktor, l'homme de confiance de Sdarise, ce dernier se retrouve une fois de plus dans le collimateur de la BRI qui vient d'ailleurs d'intégrer un nouvel élément. Quant aux meurtriers, ils vont faire l'objet de la vengeance du clan tout en préparant le plus gros des coups : une attaque de fourgon. La poudre va parler...
Voici donc un roman court de la part de Philippe Deparis, du moins selon les standards actuels, qui rappelle les grandes heures d'auteurs tels que Peter Randa ou même ce que feu Michel Lebrun appelait la Brigadomanie, lorsque tout le monde y allait de son Anti-gang, flics de choc, etc. pour alimenter l'appétit du lectorat. La série "BRI, les formes de l'ombre" n'aurait d'ailleurs pas dépareillé dans l'antique collection du Fleuve noir "Spécial-police". Autant dire qu'avec ce second volet on est dans une histoire d'hommes, de vrais, qui sentent sous les bras... Trêve d'ironie, l'auteur a assez d'entregent pour faire passer la pilule, culminant lors de scènes d'action vitaminées dignes d'un film d'Olivier Marchal qui servent son récit inspiré de faits réels. De plus, loin de l'apologie d'un "flic solitaire en butte à sa hiérarchie" et autre clichés éculés, Philippe Deparis montre bien que le travail de police est avant tout une affaire d'équipe. Il lui manque cependant encore un peu de maîtrise de la narration pour rejoindre les Pierre Pouchairet, Jacques Olivier Bosco et autres auteurs ayant revivifié le style "dur-à-cuire" à la française. Mais, comme d'habitude, ce genre de romans se trouve chez un éditeur confidentiel, Mareuil, pour ne pas le citer. Cette prise de risque vaut qu'on s'y intéresse !
Citation
Ils ont tout braqué dans leur longue carrière de voyous, mais un fourgon restait le must de ce type d'activité. Seule une poignée de spécialistes peut se targuer d'avoir attaqué et dévalisé une tirelire.
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